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Le groupe des élus communistes

Des militants élus, des élus militants

Militants communistes et élus du PCF se battent au jour le jour pour les Sarcellois. Chaque combat est le notre, chaque avancée politique, sociale, économique, culturelle, associative, sportive est un atout supplémentaire pour notre ville et ses familles.​

Mais les difficultés des Sarcellois sont aussi grandes que sont faibles leurs ressources et nous agissons tant localement que nationalement, pour transformer cette société profondément injuste. Nous invitons tous nos concitoyens français et étrangers résidant a Sarcelles à se battre avec nous comme d'autres, ensemble, se sont battus hier pour construire leur ville, leur avenir.

Compte tenu des élections municipales prochaines cette page est en phase d'évolution

Déclaration du Groupe Communiste
au Conseil Municipal de Sarcelles

sur le Rapport d’Orientation Budgétaire
du 11 Mars 2019

​

Monsieur le Maire, Cher.e. s collègues,

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Ce débat d’orientation budgétaire pour le budget 2019 est percuté par l’actualité sociale et s’inscrit dans un contexte de difficultés accrues pour la vie des Français et des Sarcellois.e.s. Les échanges, les débats que nous avons pu avoir, tant avec les habitants de notre commune qu’avec les agents municipaux dans le cadre de la mise en œuvre de leurs missions ou dans celui de la préparation budgétaire sont le témoignage d’un ras le bol qui se répand et s’installe dans le pays marquant le refus de cette politique libérale qui creuse les inégalités et privilégie les 1% des Français les plus riches.

La loi de finances 2019 s’inscrit dans la continuité de la logique libérale du Président de la République et de son gouvernement poussant à réduire toujours plus la dépense sociale et publique.

4000 suppressions de postes dans les ministères de l’éducation nationale, de la transition écologique et solidaire et celui de l’action et des comptes publics. Crédits en baisse, pour le ministère de la cohésion des territoires et le ministère de l’emploi, au moment où le nombre de demandeurs d’emplois dépassent les 6,6 millions toutes catégories confondues.

Ici chacun connaît la situation des Hôpitaux et des EHPAD publics du Val d’Oise, certains savent les menaces qui pèsent sur les Hôpitaux de BEAUMONT et d’EAUBONNE. Les fermetures se poursuivent à la Poste et dans tous les secteurs anciennement publics et aujourd’hui privatisés tels que les communications ou l’énergie. Et les suppressions d’emplois se réalisent aussi sans bruit dans les grandes enseignes que sont CARREFOUR, AUCHAN, ou d’autres grandes entreprises alors qu’elles réalisent d’immenses profits et ont bénéficié du CICE.

Celles-là mêmes qui à Sarcelles et ailleurs demandent d’élargir le travail du Dimanche. Aucune morale, aucune honte, rien n’arrête la soif de profit de leurs actionnaires.

Nous devons construire notre budget dans un environnement qui appelle à plus de solidarité, de création et de défense de l’emploi, d’investissements utiles.

Or la situation qui est faite aux collectivités avec ce budget de l’État, nous met une nouvelle fois, dans une situation de plus en plus contrainte qui risque de devenir intenable et la nouvelle réduction envisagée de la dépense publique doit nous inquiéter pour l’avenir.

Contrairement au discours gouvernemental sur la stabilité des dotations chacun peut constater qu’elles n’incluent pas les hausses de l’inflation, ni celles des fluides dues notamment à l’évolution du prix des matières premières et en particulier de l’énergie. Cela impactera inévitablement notre budget et cela malgré nos efforts réguliers pour travailler à des économies d’énergie sur les bâtiments municipaux et sur tous les travaux en général comme nous y sommes invités dans le ROB.

Et surtout depuis 2014 nous continuons à subir dans nos budgets les conséquences des baisses, instaurées lors du précédent quinquennat, du temps où M. Macron était d’ailleurs ministre de l’économie. Seules les dotations de la DSU et celles dues à l’ANRU avaient permis de compenser les baisses constantes de la Dotation Générale de Fonctionnement et nous ont permis de réaliser l’essentiel du programme de rénovation urbaine qui devrait se terminer avec l’ANRU 2. C’était le fruit d’une réflexion nationale menée depuis 1982 sur la Politique de la Ville que M. MACRON a balayé d’un revers de main avec le projet BORLOO.

L’État asphyxie nos budgets en se vantant du redressement des comptes publics. C’est un leurre grossier puisque dans le même temps il se prive de recettes en versant depuis 2013 près de 100 milliards d’euros aux entreprises par le CICE. En 2019 ce CICE est certes supprimé mais remplacé par une baisse des cotisations patronales qui incite les entreprises à tirer les salaires vers le bas. On comprend mieux pourquoi M. MACRON et le MEDEF refusent obstinément toute augmentation du SMIC.

Et les cadeaux ce sont aussi 4,5 milliards restitués aux plus riches contribuables avec la suppression de l’ISF dont 254 000 euros pour chacun des 5000 plus riches contribuables. De l’argent il y en a donc, encore faut-il qu’il soit orienté pour satisfaire les besoins du plus grand nombre. A Sarcelles plus que d’une péréquation c’est d’une vraie répartition des richesses dont nous avons besoin.

Cette année, nous devons donc construire un budget avec une dotation globalement amputée et des conséquences négatives évidentes sur le fonctionnement des services de la ville, le service public que nous devons aux Sarcellois.e.s mais aussi sur notre capacité d’investissement pour répondre aux besoins. Il nous faudra redoubler d’énergie pour tenir nos objectifs en 2019.

Parlons également de la contractualisation forcée à laquelle l’État a voulu nous contraindre et que l’équipe Municipale à courageusement et lucidement rejetée car elle aurait encore davantage contraint nos choix de fonctionnement et d’investissement. Le plafond de 1,2 % auquel nous sommes contraints est déjà rendu obsolète par des prévisions d’inflation largement supérieures. Cette contractualisation, constitue d’ailleurs une forme de remise en cause de la libre administration des collectivités. C’est la raison pour laquelle les élu.e.s communistes et les autres membres de la majorité ont refusé de s’y engager. Et nous ne sommes pas rassurés pour l’avenir car c’est bien dans une remise en cause des principes de la décentralisation que le Président de la République voudrait s’orienter.

Monsieur le Maire, cher.e.s collègues, si la diminution de 13 milliards d’euros que veut imposer ce gouvernement aux collectivités est mise en œuvre, pourrons nous encore demain conserver des moyens financiers permettant de construire un budget à la hauteur de nos ambitions municipales ? Non, il faut le dire !

Avec la situation financière qui nous est faite, ce sont en dernière instance nos concitoyens, qui paieront le prix d’un service dégradé, d’un investissement local de plus en plus contraint, accompagnant un désengagement continu de l’Etat.

Budget après budget, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour bien gérer l’argent public, maîtriser et rationaliser les dépenses, faire des économies de gestion, mais il faut en évaluer les conséquences sur le service rendu. Au cœur de notre service public local il y a notamment les personnels municipaux dont on ne peut à l’infini réduire les moyens sans que cela ait des conséquences sur le service rendu et sur leurs conditions de travail. Et je veux au nom du groupe communiste les remercier et leur rendre ici l’hommage qu’ils méritent.

Mais il arrive un moment où notre volonté de maintenir un haut niveau de services publics risque de devenir une formule incantatoire. Et cela a un moment ou une grande partie de la population a besoin de la solidarité des collectivités locales et de services publics forts à leurs côtés.

A Sarcelles, nous avons ré introduit depuis 1995 une indispensable justice sociale avec la mise en place d’une tarification progressive, prenant mieux en compte les ressources, c’est une démarche qu’il faut poursuivre évidemment. Pour autant nous considérons que dans le contexte social que subissent nombre de nos concitoyens, nous devons veiller à une stabilité de nos tarifs et en tout état de cause aucune hausse, pour les Sarcellois.e.s, supérieure à l’inflation ne serait acceptable.

La demande de proximité dans la mise en œuvre des politiques publiques et d’une implication citoyenne dans les choix, d’une plus forte et réelle écoute par les élus s’exprime avec force aujourd’hui dans le pays. Entendons ce qu’exprime le mouvement des gilets jaunes et bon nombre de nos concitoyens qui s’interrogent sur la bonne utilisation de l’argent public. Si les lieux de décision s’éloignent toujours un peu plus, le fossé se creusera entre les élus et les citoyens. Cela nous concerne tous, quelque soient nos appartenances.

L’information et la pédagogie autour des ressources et des dépenses de notre ville doit être développée, par des rencontres avec les habitants, l’utilisation des différents supports de la ville, il est important de montrer ce que nous faisons pour assurer le service public. Bien évidemment cela suppose aussi de situer les responsabilités de ce gouvernement qui nous entrave dans notre action.

Dans ce contexte nos orientations budgétaires réaffirment des priorités fortes :

Le projet très ambitieux du Cèdre Bleu à vocation culturelle pour lequel nous devons veiller à ce que par ses partenariats et par les projets développés il soit toujours en lien avec l’ensemble des acteurs associatifs et culturels sur tous nos quartiers.

Le renforcement de la propreté et l’amélioration du cadre de vie, notamment par l’éclairage, le fleurissement et la réfection de la voirie, qui doivent être des supports incontestables pour les projets urbains et économiques, et favorisant l’attractivité de la ville.

La solidarité et la citoyenneté avec notamment le NPNRU, pour poursuivre l’amélioration de la qualité de vie dans les quartiers prioritaires qui en ont grandement besoin

Nous confortons nos politiques de solidarité en direction de nos concitoyens les plus fragilisés, notre politique de soutien aux associations qui animent nos quartiers et une politique forte envers la jeunesse et la petite enfance, sur l’ensemble des temps de l’enfant.

Dans ce domaine, un effort budgétaire conséquent doit être poursuivi ou développé pour permettre une plus grande prise en charge des 0 à 3 ans, mais aussi pour renforcer les travaux dans locaux scolaires, améliorer la qualité des conditions matérielles des Accueils de loisirs, et revoir en appui sur le nouveau Projet Educatif Local, la prise en charge des pré adolescents, âge crucial s’il en est.

Nous nous félicitons de ce que ces choix forts se fassent sans augmentation de la fiscalité.

Nous ne pouvons que soutenir ces choix d’orientations qui sont ceux que nous mettons en œuvre depuis le début de notre mandat, malgré les difficultés. Notre groupe sera vigilant et combatif afin d’obtenir les moyens pour les mettre en œuvre. Et je finirai en remerciant l’ensemble des agents qui ont travaillé à l’élaboration de ce budget et tout particulièrement l’équipe de Marie-Laure MURACCIOLE dont le professionnalisme et le sens du service public sont des atouts particulièrement appréciés pour la bonne gestion de notre ville.

Merci de votre écoute.

Explication de vote sur l'accueil d'une délégation d'Abu Gosh (Israël).

Les élus communistes sont vous le savez favorables à toute action permettant de promouvoir la paix dans le monde, et ce tout particulièrement au Proche Orient, compte tenu des enjeux de ce territoire et de la composition de la population de notre ville. De ce fait nous nous devons d’agir sur cette thématique en prenant en compte la grande sensibilité de l’ensemble de nos concitoyens.

 

Bien évidemment nous ne nous opposons pas aux relations qui peuvent être engagées avec la population d’Abu Gosh dont les autorités développent depuis plusieurs années des tournées en France dans diverses villes de toute sensibilité, en Région Parisienne comme en Province. Ces relations basées sur des échanges sportifs et culturels peuvent être une avancée pour la paix.

Néanmoins par respect pour l’ensemble de la population Sarcelloise et avec la volonté d’être efficaces dans l’émergence de relations de paix entres les populations Israelo-Palestiniennes, nous estimons que la ville de Sarcelles doit s’attacher à promouvoir un plus grand équilibre dans ses actions sur ces territoires.

 

Nous avions approuvé en 2015 des échanges avec la ville d’Abu Gosh car devaient être développées en parallèle des actions avec un camp de réfugiés palestiniens à proximité de Jérusalem, (le nom du camp de Chouafat avait été mentionné) ; et devaient également être prises des initiatives avec des associations intervenant en faveur des jeunes sur Jérusalem Est.

Or depuis cette date si des échanges ont bien lieu avec la ville d’Abu Gosh aucune action n’a été mentionnée pour ce qui concerne les autres parties.

L’équilibre qui devait être recherché n’existe pas.

 

Certes d’autres communes très proches de nous accueillent également depuis plusieurs années des délégations d’Abu Gosh et nous ne pouvons que nous en réjouir ; mais ces villes ne s’en tiennent pas là. Elles développent aussi d’autres coopérations avec des camps de réfugiés palestiniens ou des villes Palestiniennes. Force est de constater qu’il s’agit de villes avec des Maires de toute sensibilité politique communistes, socialistes, et y compris de droite.

 

Sans cet équilibre, sans la recherche du dialogue entre les différentes parties cette coopération perd son sens initial et son sens tout court.

 

C’est pourquoi le Groupe communiste à l’unanimité s’est abstenu sur cette délibération.

Débat d’Orientation Budgétaire 2018

Déclaration du Groupe PCF à la majorité Conseil Municipal du mardi 6 mars 2018

présentée par Sandrine Peronnet, Adjointe au Maire

 

 

 

Monsieur le Député,

Monsieur le Maire,

Cher(e)s collègues,

 

 

Depuis quatre ans, les collectivités territoriales ont été soumises à rude épreuve. Les dotations que l’Etat verse, pour compenser les compétences que le législateur nous a transférées, ont été diminuées de façon inédite dans l’Histoire de notre pays.

 

Oui Sarcelles a échappé à la diminution de ces compensations grâce au travail de François Pupponi, Député.

 

D’autres villes en ont profité comme Garges les Gonesse, Villiers le Bel.

 

****

 

 

Nous avons tous en tête la baisse des pensions des retraités, consécutive à l’augmentation de la CSG, la réduction du montant des APL des locataires du parc social, tout en faisant supporter cette baisse aux bailleurs sociaux ce qui pourrait induire un sous investissement en matière de réhabilitation par exemple, la suppression de 140 000 contrats aidés…

 

A cette cascade de mauvaises nouvelles, s’ajoute la volonté présidentielle de substituer le contrat à la loi, selon des critères hors-sol et de logiques purement financières, fragilisant ces indispensables boucliers sociaux que sont nos communes et qui mettent de la justice sociale dans ce monde perclus d’inégalités.

 

Le gouvernement envisage également une nouvelle loi de programmation des finances publiques pour 2018-2020 et prévoit un nouveau dispositif : plutôt que de réduire purement et simplement les dotations aux collectivités, l’Etat organise un pilotage des finances locales au travers d’objectifs contraignants dont un pouvoir d’appréciation par le Préfet qui donne lieu à une porte ouverte sur tous les arbitraires et rupture de l’égalité républicaine entre nos territoires.

 

Ce système remet en cause les lois sur la décentralisation et est une attaque en règle contre les libertés des communes, des départements, et des régions qui depuis la loi du 2 mars 1982 avaient supprimé le contrôle administratif du représentant de l’Etat pour le remplacer par un contrôle juridictionnel et un contrôle budgétaire spécifique.

 

Les collectivités locales ne sont pas des services déconcentrés de l’Etat. Conformément à l’article 72 de la Constitution, « Elles s’administrent librement et bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement ».

 

 

 

A défaut d’Etat, ce sont les villes qui sont contraintes de se substituer dans un grand nombreux de missions, dans l’objectif de maintenir un service public de qualité pour nos concitoyens tout en respectant l’équilibre budgétaire comme le veut la loi.

 

Ce débat d’orientation budgétaire se situe à mi-mandat. Au nom du groupe communiste dans la majorité, je souhaite faire un rappel de nos engagements pour 2014/2020 :

 

  • En direction de la jeunesse avec la restructuration ou la reconstruction des écoles. Le déploiement des tableaux numériques et accès à internet dans l’ensemble de celles-ci.

  • En direction des associations sportives, en maintenant les subventions aux associations et ce malgré la fin des aides du département.

  • En direction de la rénovation de nos quartiers, en inscrivant notre ville depuis une dizaine d’année dans le cadre de la rénovation urbaine. Aujourd’hui se sont les quartiers Chantepie/Rosiers et Lochères qui seront dans NPNRU 2.

  • En direction de la Culture, avec par exemples l’agrandissement de la Bibliothèque Anna Langfus en partenariat avec l’intercommunalité. Ou encore la mise en place d’ateliers pour les collégiens en partenariat avec l’Opéra de Paris.

  • En direction de la sécurité de tous : avec par exemple le déploiement de la vidéo-protection sur la ville

  • En direction du personnel, avec le développement de l’action sociale (c’est d’ailleurs une critique de la chambre régionale des comptes).

 

****

 

Au nom des élus communistes, j’affirme que depuis 1995, notre ville s’est trransformée.

 

Certes, Sarcelles n’est pas Chambord. Mais nous sommes fiers, qu’une partie du grand ensemble soit classée au patrimoine du 20ème siècle.

 

Cette décision restera dans l’histoire de notre ville.

 

****

 

 

Dans la continuité de notre pratique, ce budget a été préparé en toute démocratie. Chaque élu(e) a pu s’exprimer et échanger sur les besoins de notre population. Les services ont été également associés. Les réunions préparatoires ont été nombreuses depuis plusieurs mois.

 

Les élu(es) communistes pensent que ce budget apporte la meilleure réponse possible aux besoins exprimés par les Sarcellois et Sarcelloises.

 

La majorité municipale a fait le choix de ne pas faire payer à ses concitoyens les choix budgétaires du Gouvernement en n’augmentant pas les impôts.

 

Je veux souligner en particulier les propositions nouvelles :

  • La réhabilitation et l’extension de la crèche Flora Tristan aux chardonnerettes

  • La poursuite aux normes des arrêts de bus pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite,

  • L’école Desnos,

  • L’aménagement du Cèdre Bleue.

 

Ces orientations positives constatées dans le rapport présenté par Nicolas Maccioni, notre Maire, vont se poursuivre au moins jusqu’en 2020 et nous l’espérons au-delà.

 

Les communistes pour leur part sont prêts à poursuivre…

 

C’est toute notre fierté de participer aux réalisations de cette majorité, depuis 1995.

 

De contribuer à notre niveau, au bien être et au vivre ensemble des Sarcellois et Sarcelloises.

 

Pour terminer, je tiens à remercier l’ensemble des services municipaux pour le travail accompli, et Nicolas MACCIONI, Maire.

 

François Pupponi notre député, qui défend sans cesse la cause de notre territoire.

 

Comme je le dis souvent : «je suis consciente que la force des actes prime toujours sur la force des mots » ;

 

Je vous remercie de votre attention.

Quel développement économique pour l’Est du Val d’Oise ?

Déclaration des élus communistes
et du PCF de Sarcelles.

 

 

Quelles sont donc les intentions de l’État pour le développement des infrastructures de transport de l’Est du Val d’Oise indispensables à la mobilté des habitants tant pour le travail que pour les déplacements de loisirs et du quotidien.

Le TA de Cergy Pontoise vient d’annuler la DUP concernant le projet de boulevard du Parisis intéressant au plus près les population de Sarcelles, Garges lès Gonesse, Arnouville et Bonneuil en France et aussi celles plus au nord de Sarcelles et permettant le lien entre les territoires du Val d’Oise.

 

Au delà des insuffisances constatées dans le rapport, cette annulation doit interpeller l’ensemble des élus et populations sur l’avenir que les pouvoirs publics envisagent pour le développement économique de l’Est du Val d’Oise.

Car cette annulation s’ajoute à la décision du même TA de Cergy qui a également annulé l’arrêté préfectoral du 21 septembre 2016 autorisant la création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) du Triangle de Gonesse.

 

Si on ajoute à cela les difficultés rencontrées quant à la réalisation de la ligne 17 du Grand Paris Express, on peut légitimement s’interroger sur les véritables intentions des pouvoirs publics.

Le PCF est favorable à la préservation de l’environnement et à une totale transparence sur les budgets engagés ; et les habitants de Sarcelles comme des villes autour ont besoin de transports en commun pour se déplacer, aller là où l’État a implanté les bassins d’emploi et sur d’autres lieux du territoire où bien d’autres projets porteurs d’emplois doivent être développés.

 

Pour le PCF, l’État doit prendre ses responsabilités. Ce n’est pas tant en Inde ou ailleurs qu’il doit investir mais bien dans nos territoires. Il doit investir même massivement dans l’Est du Val d’Oise en modernisant ses réseaux de transport ferrés et routiers, en accompagnant les projets économiques, en permettant le développement de projets novateurs porteurs d’emplois qualifiés et pérennes, de formations adaptées, et d’une plus-value environnementale donnant à nos populations les atouts pour une vie de qualité dans l’Est du Val d’Oise.

DECLARATION DU GROUPE COMMUNISTE

SUR LE DEBAT d’ORIENTATION BUDGETAIRE


Conseil Municipal du 2 Février 2017

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Monsieur le Maire,
Mes Cher-e-s Collègues,

Pour le groupe des élu-e-s communistes, les orientations budgétaires restent fortement impactées par les décisions nationales et notamment la recherche d’économies via la baisse des dotations de l’Etat.

Bien évidemment, l’année 2017, nous projette dans l’incertitude mais nous ne pouvons pas nous contenter d’adapter nos missions de service public au rythme des échéances électorales.

Plus que jamais, il est de notre devoir de recentrer les débats et de les porter au sein de la population.

Les décisions gouvernementales portant sur les restrictions budgétaires, les mutualisations diverses, et les transferts de compétences successifs, ont conduit à éloigner les citoyens des instances de décisions.

La quête d’efficience et d’efficacité recherchée sans relâche au sein de notre collectivité comme dans la plupart des collectivités depuis plusieurs années, ne doit pas se faire au détriment du service public rendu à la population.

Nous nous réjouissons de pouvoir maintenir l’effort en faveur des associations, nous nous félicitons également que la recherche d’économies soit menée sans remettre en cause les missions fondamentales de service public au sein de notre collectivité mais ce n’est pas le cas pour bien d’autres services publics qui impactent la vie quotidienne de nos concitoyens. Il en est ainsi de la Poste, du logement, des transports, de la santé, de l’éducation et nous saluons l’action des Professeurs et des Lycéens et de leurs familles de JJ Rousseau pour la défense des moyens dévolus aux ZEP et pour l’amélioration des conditions d’enseignement pour les jeunes de Sarcelles et des environs. Tout comme nous saluons les actions déployées par le Collectif de défense de la santé publique dans l’est du Val d’Oise qui avec les personnels, les usagers, les élus se mobilisent depuis des mois pour sauver l’Hôpital Hautval de la fermeture et le maintien quantitatif et qualitatif des services aux anciens avec les Maisons de retraite du Cèdre Bleu et de Marly mais aussi à l’Hôpital de Gonesse très en difficulté depuis l’ouverture du nouvel Hôpital. Tout cela impacte les familles de Sarcelles et leur implication dans les projets d’avenir de notre commune.

Pour autant, si les efforts d’économies auxquels nous avons participé ne se traduisent pas par une réduction du nombre d’emplois sur la ville ils en limitent le développement là où pourtant de nouveaux services publics, accompagnés de qualifications supplémentaires et de formations, seraient nécessaires.

C’est pour cela que nous aurions préféré que les recettes de la DGF ne soient pas amputées surtout quand on sait que les effets du CICE ne donnent pas de retour d’emplois satisfaisant sur notre territoire. Ils conduisent même à réduire la présence du service postal sur nos communes, ce qui est un comble !

Certes des budgets supplémentaires sont obtenus grâce à la péréquation et aux finances de la Politique de la Ville, mais alors que ces moyens devraient accompagner des politiques novatrices pour satisfaire les besoins des populations défavorisées dans les quartiers populaires, ils ne font, malgré la qualité des réalisations que chacun peut constater, qu’amortir le choc des politiques d’austérité menées par l’État et soutenues par le MEDEF.

Nous le constatons cet équilibre reste fragile et fortement lié aux décisions nationales en 2017. Dans ce contexte nous ne pouvons que nous féliciter que le rapport entre la baisse de la DGF et la hausse de la DSU crée un solde positif de 1,84MF pour la ville de Sarcelles, mais cela sans présager des décisions qui pourraient tomber dès avril 2017.

Ne soyons pas dupes, l’exercice budgétaire reste contraint et incertain et ce débat d’orientation budgétaire doit porter haut nos priorités qui sont et resteront le service public sous toutes ses formes, comme la politique en faveur de l’enfance, de la jeunesse, de la solidarité, de la santé, du sport, de la culture, du vivre ensemble et de la tranquillité publique.

Le budget de la commune, et également de l’agglomération qui lui aussi apporte à la commune une dotation financière positive permettant notamment à la commune de réaliser une réduction fiscale pour la grande majorité des contribuables Sarcellois ; ce budget donc aura notamment à compenser les mesures néfastes prises par le Département qui augmente la Taxe Foncière de 30 % en moyenne et par la Région présidée par une Droite revancharde et archaïque qui réduit drastiquement les subventions aux associations, à la culture, au logement social et supprime toutes les aides permettant d’accompagner les populations étrangères dans leurs efforts d’intégration (transport et alphabétisation notamment).

En ce sens, le programme d’investissements, proposé répond à l’engagement de l’équipe municipale de poursuivre les travaux de reconstruction ou réhabilitation des groupes scolaires de la ville Anatole-France et Macé, du Centre social des Sablons et de la Maison de Quartier Watteau ainsi qu’un certain nombre de travaux indispensables et nous devons pour le réaliser obtenir le maximum de financements de la part du NPNRU et du FEDER.

Cela montre bien effectivement la dépendance qui est la notre aux dispositifs d’État qui certes nous accompagnent sur un certain nombre de projets mais ne nous donnent pas l’autonomie suffisante pour répondre aux besoins, que nous connaissons bien, des familles de Sarcelles.

Et pourtant, la collectivité doit s’engager encore davantage pour améliorer les services de proximité en direction des Sarcelloises et des Sarcellois ; nos concitoyens nous le disent régulièrement ils ont besoin de Crèches collectives où la qualité du service rendu aux enfants et à leurs familles peut être optimisé ; ils ont besoin de lieux culturels de qualité et de proximité ; ils ont besoin de services municipaux offensifs pour porter avec les habitants des projets à la hauteur de leurs besoins et de leurs aspirations à vivre ensemble ; ils ont besoin que la ville s’engage encore davantage à leurs côtés pour développer les structures de l’Economie Sociale et Solidaire qui dans la proximité peuvent concourir à l’insertion sociale et professionnelle et en même temps répondre aux questions éducatives et environnementales du quotidien.

A ce stade nous ne pouvons que féliciter l’ensemble des personnels et des services municipaux pour leur dévouement au service public, l’ensemble des acteurs associatifs de la ville pour leur investissement au service des autres, tous secteurs confondus, la jeunesse de notre ville dont l’esprit de solidarité s’est encore manifesté récemment en faveur des plus malheureux, des SDF et des réfugiés. Sans tous ces citoyens le vivre ensemble ne serait même pas envisageable.

Oui, plus que jamais, nous avons besoin de la participation des habitants pour améliorer la qualité de vie dans la Cité et relever ses nombreux défis.

Pour le groupe,
Manuel ALVAREZ

Introduction Manuel Alvarez

7 Février 2015

Faire respecter Sarcelles et ses habitants

 

Comme vient de le dire Nathalie Cukierman, que je remercie pour ces quelques mots d’introduction, ces élections ont lieu dans une période particulièrement troublée où la préoccupation des citoyens n’est pas tant l’organisation administrative et politique que les droites et les gauches libérales nous concoctent mais bien l’emploi, le pouvoir d’achat, l’école, l’avenir de nos enfants, le logement,…

Ce qui préoccupe nos familles, nos voisins, nos amis c’est bien de quoi sera fait notre quotidien. Oui là, tout de suite, maintenant.

 

Quand il y a quelques jours a peine, en France, trois jeunes, Léa, Mike et Adrien, étudiante, chômeur et technicien du spectacle sont mis en examen à Montpellier, pour avoir glané de la nourriture périmée pour pouvoir tout simplement manger, on ne peut qu’être écœurés et révoltés par une telle société qui crée l’exclusion et qui condamne les miséreux.

 

Mais attention nous savons que nous aurons sur Sarcelles 8 listes en présence dont cinq classées à gauche et donc un risque fort d’éparpillement de voix, Mais surtout et le résultat du premier tour des élection législatives le montre bien, il n’y a pas de réflexe salutaire entre les difficultés sociales  vécues et le vote qui pourrait créer les conditions du changement.

Il y a vraiment nécessité d’aller chercher un a un les électeurs et de bien comprendre que moins il y a de votants plus ceux qui votent ont un poids électoral important.

Pour nous Front de Gauche l’enjeu est encore plus important. Il nous faut faire fort, très fort, pas seulement pour le résultat du vote mais parce qu’il n’y aura pas de changement profond dans ce pays si une majorité de citoyens n’est pas convaincue qu’il faut intervenir dans la vie politique et peser de tout son poids pour de réels changements. La vie de nos familles, nos voisins, nos citoyens ne changera pas en mieux avec les partis qui se sont couchés devant les appétits financiers des entreprises du CAC 40, devant la cupidité des sociétés anonymes dont la voracité pousse les peuples les uns contre les autres, pousse les peuples à la guerre au mépris de la vie humaine.

Pour nous l’humain doit être au cœur de tout projet politique.

 

Oui, pour nous l’être humain doit être au cÅ“ur des préoccupations de toutes les institutions, c’est pourquoi  dans ces élections départementales, nous portons avec vous :

. L’exigence du développement de l’emploi et le contrôle renforcé de l’utilisation des fonds publics afin que ceux-ci servent l’emploi et non pas la spéculation.

. L’exigence de construction de logements sociaux dans toutes les villes du Val d’Oise et d’aide à la construction dans notre  ville par le Conseil Général pour répondre aux besoins des habitant-es.

. L’exigence de l’élargissement des droits : un Pass d’accès culturel pour les jeunes et les plus démunis, le financement à 50% de la carte Imagin’R pour les collégiens, les Lycéens, les étudiants, et une véritable réduction du coût de la restauration scolaire dans les collèges.

. L’exigence du vivre ensemble, avec des citoyen-nes respecté-es dans leur diversité, uni-es pour construire ensemble une société plus juste

. L’exigence de moyens pour l’épanouissement des enfants et donc notre soutien à toutes les luttes pour que l’Education Nationale ait les moyens d’une action de qualité.

. L’exigence d’une laïcité permettant la liberté de croyance et de non-croyance, le respect des personnes quelle que soit leur origine et opinion

Mais toutes ces exigences se heurtent à des politiques libérales portées malheureusement par un gouvernement de gauche à la tête de l’Etat et une majorité de droite au Conseil Général du Val d’Oise. Ces politiques sont très cohérentes entre elles, elles se nomment AUSTERITE.

Nous avons établi une liste de 14 champs d’action prioritaires pour le Val d’Oise que nous expliciterons pendant la campagne, mais toutes ces priorités se heurtent aux politiques d’austérité que nous dénonçons.

Car c’est bien au nom de cette rigueur budgétaire, au nom du dogme de la réduction des dépenses publiques, au nom de la libéralisation des marchés qu’aujourd’hui la mal vie est organisée dans notre pays comme elle l’a été dans les autres pays d’Europe. Grèce, Espagne Portugal, bien sûr mais aussi Allemagne, Grande Bretagne, Italie et la France évidemment.

Ainsi dans le Val d’Oise c’est bien la droite qui a supprimé la participation financière du Conseil Général au prix de la carte Imagin’R obligeant les Lycéens, nos enfants à payer le double leurs transports. C’est bien la droite qui menace la Maison des Syndicats du Val d’Oise pour faire des économies et au passage réduire la vie démocratique ; c’est la droite de Sarkozy au gouvernement relayée par la droite du Val d’Oise qui à organisé les  transferts de charges de compétences décentralisés, non compensés financièrement, par l’Etat depuis 2004, au titre : du RSA, et  de l’allocation personnalisée d’autonomie.

Et la liste des mesures d’austérité prises dans le Val d’Oise est bien trop longue pour être citée ici intégralement.

Nous sommes déterminés à être les candidats contre ces politiques d’austérité qui asphyxient nos communes et qui ne bénéficient pas toutes comme Sarcelles des subventions de la politique de la Ville.  Ces subventions ont certes permis de rénover en grande partie la ville, ses quartiers populaires d’abord, le village demain, ses écoles aussi. Mais les habitants eux continuent de vivre pour beaucoup dans de grandes difficultés. L’emploi, le pouvoir d’achat sont en berne.

Je citerai juste sur ce sujet un sociologue français Laurent Muchielli spécialiste de la délinquance et de la sécurité.

Comme beaucoup d’observateurs politiques, de sociologues de chercheurs il fait ce même constat. Je le cite :

Les milliards d’euros engloutis dans la rénovation urbaine sous couvert de « politique de la ville » ont certes amélioré le cadre de vie global des habitants, mais ils n’ont impacté aucun des facteurs centraux de la ghettoïsation. Les services sociaux et médico-sociaux des conseils généraux manquent souvent de moyens pour secourir les familles en très grande difficulté, alors même que c’est là que se jouent certains des drames précoces majeurs qui auront parfois des impacts tout au long de la vie des personnes. L’échec scolaire est concentré dans les quartiers pauvres au point qu’il est majoritaire dans certains collèges. Or, l’école étant la société des enfants, l’échec scolaire est une première grande exclusion sociale. Le chômage concerne dans certains quartiers plus de la moitié des jeunes âgés de 16 à 25 ans. Les économies parallèles telles que le trafic de cannabis sont logiquement devenues des systèmes de survie très répandus. Ils entraînent ainsi dans la carrière délinquante une partie de ces jeunes se sentant déjà exclus et sans avenir. Il n’est tout simplement pas concevable d’espérer un avenir meilleur si rien ne change à cette situation dans les années à venir. Dans un tel contexte, l’émergence de ci de là de quelques candidats au djihad et de quelques terroristes n’est pas une surprise, mais ce n’est pas non plus une fatalité. C’est au regard de l’idéal d’une société, offrant à chacun un minimum de place et d’existence sociales dignes, qu’il faut juger les discours et les actions de nos gouvernants.

Comment mieux faire vivre nos populations à Sarcelles quant au Gouvernement ou à l’Assemblée nationale des décisions sont prises contre elles : travail du dimanche, gels des salaires, suppression d’emplois, suppression de services à la population, privatisation encore de services publics,…l’austérité rampante qui est la marque de fabrique du gouvernement Valls c’est toujours de l’Austérité.

Aujourd’hui la misère gagne du terrain, la pauvreté se fait chaque jour plus visible et ce alors que les grandes fortunes continuent de prospérer en France et dans le monde. L’injustice flagrante de ce manque de répartition des richesses provoque la colère, le ras le bol, le désespoir.

Ce dégoût risque d’éloigner un grand nombre de citoyens des urnes ou même les pousser vers les démagogies de l’extrême droite alors que les orientations politiques de ce parti xénophobe ne sont rien d’autre que l’expression de la volonté des entreprises cotées au CAC 40. Tout comme au siècle dernier le Parti National socialiste de triste mémoire a été le meilleur attaché commercial des industriels et autres marchands de canon, le FN attise la haine et la violence pour mieux masquer ses choix économiques en faveur des grands groupes financiers.

A Sarcelles nous voulons « Vivre Ensemble Â» avec toutes ses composantes et nous n’acceptons pas la haine et la violence d’où qu’elles viennent.

Les traumatismes que notre ville, nos concitoyens ont connus ne sont pas une fatalité. Les ressources humaines sur lesquelles nous pouvons compter sont grandes, la richesse de notre vie associative, la richesse et la profondeur de notre engagement social, la richesse de nos intelligences mises en commun sont le terreau qui peut nous aider à construire un autre avenir.

Nous sommes chaque jour plus nombreux communistes, écologistes, socialistes, citoyens engagés dans le mouvement  associatif et syndical, a penser qu’un changement profond est non seulement nécessaire mais aussi possible.

Nos amis Grecs dans des conditions bien plus difficiles y sont parvenus, en Espagne, au Portugal et ailleurs le mouvement monte et même de l’autre côté de l’Atlantique des voix s’élèvent pour calmer les esprits et appeler à la raison.

Alors cher-es ami-es, camarades, dans notre pays, ces élections départementales ne sont qu’une étape mais une étape qui peut s’avérer cruciale.  Défendez vos intérêts, prenez vos affaires en mains, engagez vous dans cette campagne un peu, beaucoup, passionnément et additionnons les voix dont nous avons besoin pour élire des Conseillers généraux utiles pour les luttes, utiles contre l’austérité, utiles pour vous. Voilà ce que je souhaitais vous dire au nom de notre équipe de candidats avec qui je suis très fier de mener cette campagne, au nom de nos amis du Front de Gauche qui nous soutiennent et j’espère que vous serez nombreux à vous impliquer avec nous.

 

ELECTIONS DEPARTEMENTALES - 22 et 29 MARS 2015
Canton de Sarcelles
Exprimez-vous                                  Pour le Département,
contre  l’austérité !                             Pour vous !            
                                         

Les candidat-e-s titulaires

                         Manuel ALVAREZ,                          Chedlia BREIGEAT
                         Conseiller municipal,                    Professeure de
                         Directeur de l’enfance                   mathématiques
 

 

Les candidat-e-s suppléant-e-s
                         Farid BERHAL                             Marie-Claude VAUDESCAL
                         Conseiller municipal                     Assistante sociale
                         Coordonnateur jeunesse                   Retraitée

 

 

 

Madame, Monsieur,
Le 22 mars prochain auront lieu les élections départementales pour élire vos représentants au Conseil général.
Une modification des règles électorales. Le gouvernement a décidé de modifier le mode de scrutin et de
procéder à ce que nous avons dénoncé comme un charcutage électoral. Pour Sarcelles cela se traduit par un seul canton, et la désignation de 2 conseillers départementaux appartenant à la même liste.
Quatre candidates et candidats doivent se présenter sur ce nouveau canton, deux titulaires et deux remplaçants.
En finir avec l'austérité
Nous sommes contre la politique gouvernementale d’austérité qui réduit les finances des collectivités locales, les services publics, le pouvoir d’achat. Nous sommes de plus en plus nombreux, à gauche, à penser qu'un autre chemin est possible: écologistes,communistes et membres du front de gauche, mais également des socialistes, syndicalistes, associatifs, féministes, femmes et hommes engagés, citoyennes, citoyens.
Pour y parvenir, il faut investir et non réduire la dépense publique. Partir des besoins, faire preuve d'inventivité et de volonté pour un changement politique et social qui lie développement social,
humain et écologique.
Le rassemblement des citoyens et la solidarité
En ce début d'année, notre peuple fait une formidable démonstration de force, en choisissant la solidarité plutôt que la haine. C’est pourquoi nous pensons qu’il y a de l’espoir et que nous pouvons,
ensemble, trouver les ressources pour faire obstacle à la droite départementale, à son retour aux commandes de l’État et empêcher toute nouvelle progression de l’extrême droite.
Une alternative : le rassemblement avec le Front de Gauche
Oui, il y a urgence à dire stop à ces politiques austéritaires qui plombent les ménages, les collectivités et les petites entreprises.
Oui, il y a urgence à s'opposer au redécoupage en cours des agglomérations qui prévoit le regroupement obligatoire des communes dans de gigantesques territoires en compétition.
Nous voulons au contraire une démocratie de proximité à taille humaine et fondées sur des projets élaborés avec les citoyens.
Oui, il y a urgence à donner un nouvel élan progressiste aux politiques menées dans notre département : en matière de transports,de culture, de santé, d'éducation, de logement, d'emploi,de réindustrialisation et de transition écologique…
Des candidat-e-s efficaces, déterminé-e-s, engagé-e-s
Nous connaissons bien les problèmes locaux et nous ferons respecter les habitants de notre ville quelque soit le gouvernement ou la direction du Conseil général.
Nous agirons avec vous sur le terrain, et nous mettrons l’humain au centre de toutes les préoccupations, pour faire gagner les salariés, les habitants et non la finance.
Candidats Front de Gauche, face à la droite départementale et à la crise sociale et politique qui touche la population, nous connaissons l’importance de ce scrutin pour notre ville.
L’équipe que nous formerons, sera présente dans toutes les luttes en faveur des citoyens de Sarcelles par delà les croyances et les convictions, pour l’intérêt général, c'est-à-dire celui de tous et de
chacun, fidèles en cela à notre engagement social et citoyen.
Ensemble construisons une autre voie
Nous vous invitons à donner sans tarder de la force au rassemblement citoyen anti libéral et à vous joindre aux candidats qui le portent.
C’est votre participation à ce scrutin le 22 mars prochain, qui nous donnera toute la force nécessaire pour faire gagner vos aspirations.
Soyez assurés, Madame, Monsieur, de l’expression de nos sentiments les plus dévoués.
Manuel ALVAREZ Chedlia BREIGEAT Farid BERHAL Marie-Claude VAUDESCAL

 

 

 

Pour nous contacter ou rejoindre le comité de soutien

Mail : FDGSarcelles2015@laposte.net
 

Projet de Schéma régional de coopération intercommunale (SRCI)

Ce 27 novembre le Conseil Municipal à rejeté le projet soumis par le Préfet de Région. Ce projet s'inscrit dans la vaste projet de remodélisation des collectivités territoriales, dont chacun a entendu parler sous le vocable de Grand Paris. Le Maire à proposé au Conseil Municipal de rejeter ce projet car à ses yeux il manquerait d'ambition en ne retenant qu'un ensemble de 42 communes et de 345 000habitants. Il est favorable par contre à la création d'une grande intercommunalité, ambitieuse et intégrée, autour du Grand Roissy, soit 62 communes du Val d'Oise et de la Seine et Marne pour 370 000 habitants. L'objectif clairement énoncé est de capter pour Sarcelles et les villes pauvres de l'Est du Val d'Oise, les richesses que représentent l'aéroport de Roissy et le développement économique de la Seine et Marne.

Le débat doit donc se poursuivre dans l'agglomération de Val de France et en dehors.

Les élus communistes, minoritaires au sein de la majorité, partagent l'ambition d'un déploiement équitable des ressources économiques et c'est à ce titre en particulier qu'ils ont voté la motion proposée. Ils n'en restent pas moins attachés au rôle fondamental des Communes comme vecteur de démocratie et aux élus de proximité proches des habitants de leurs soucis, de leurs aspirations. Ils agiront avec le pouvoir que leurs donneront les citoyens dans les urnes pour que cette méga structure n'écrase pas les citoyens et réponde réellement à leurs intérêts.

Communiqué du Front de Gauche  au sujet des élections départementales

                                         Argenteuil le 10 novembre 2014 

 

Elections départementales : Rassembler pour une alternative !

 

Des délégations du PCF95 (Jean-Michel Ruiz, Philippe Noël, Francis Parny, Chedlia Breigeat), du PG95 (Françoise Jolly, Sylvie Boulanger, Patrick Couffin, Patrice Lavaud) et d’Ensemble95 (Pierre Mirsalis, Jean-François Pin et Lucky Thiphaine) se sont rencontrées mercredi 5 novembre.

Lors de cette réunion il a été établi que les forces du Front de gauche se présenteraient unies sur tous les cantons du département.

Nous combattrons partout la majorité départementale de droite qui renforce les inégalités sociales (fin de la subvention au pass-navigo des lycéens, remise en cause de rest’o collège…) et s’en prend de plein fouet à la démocratie (volonté de fermer la Maison des syndicats).

Dans un même temps, nous nous opposerons fermement à la politique libérale menée par le gouvernement soutenu par le PS qui se traduit par une austérité que celui-ci veut généraliser notamment en asphyxiant les collectivités territoriales et en imposant une réforme qui favorise la concurrence entre territoires, éloigne les citoyen-ne-s de leurs élu-e-s et favorise les appétits financiers des groupes privés.

Nous souhaitons bâtir, avec tous ceux qui à gauche se retrouvent sur ces bases, une alternative départementale qui prendra en compte les questions touchant au quotidien des Valdoisiens en portant partout des propositions sur le social, le logement, les transports, l’écologie, la démocratie, la culture…

Nous voulons tout particulièrement construire avec les habitant-e-s de nos cantons les candidatures qui seront présentées et le contenu des propositions qu'ils et elles porteront. 

Nous appelons les forces politiques et les citoyens, qui partagent cette volonté de combattre l’austérité, à construire avec nous cette réelle alternative de gauche.

Travail du dimanche, qui y gagne ? Pas les familles.

Lors du Conseil Municipal du 29/11/2012 une majorité de conseillers municipaux PS, Liste Bleue et PRG (1)  ont donc voté pour l’autorisation du Travail du Dimanche demandée par les dirigeants de quelques enseignes du Centre CCial My Place. Tous les élus PC en tant que groupe,  ont voté contre cette dérégulation du code du travail qui va aggraver la précarité déjà trop importante, pour les salariés du commerce notamment. Certains nous disent, il faut vivre avec son temps, être modernes. Est-ce faire preuve de modernité que de sacrifier notamment l'équilibre et la réussite des enfants à la loi des caddies ? Quelle vie privée, quelle vie de famille lorsque l'un des parents travaille le samedi, l'autre le dimanche, alors que nos enfants, notre société souffrent justement d'une déliquescence des liens familiaux ?​

Liberté de chacun ?  Les salariés ne s'y trompent pas : 63 % d'entre eux considèrent qu'ils n'auront pas la possibilité de refuser de travailler le dimanche si on le leur demande, et 76 % de ceux qui travaillent déjà le dimanche considèrent que c'est une contrainte.
Est-ce en imposant aux parents qui travailleront le dimanche des modes de garde supplémentaires de plus en plus onéreux que l'on va accroître leur pouvoir d'achat ?
Le travail du dimanche sera sans aucun effet global sur la croissance et l'emploi. Les précaires n'auront pas davantage de travail, mais leur travail sera plus émietté, plus précaire.
Voilà pourquoi les élus communistes ont  refusé de s’associer à ce vote qui est en totale opposition avec nos convictions,  avec les besoins économiques du pays et aussi avec les engagements du candidat Hollande.

 

​Les élus communistes contre l'austérité

Déclaration des élus communistes lors du Débat d'Orientation Budgétaire au Conseil Municipal de Février 2013

Ce débat d’orientation budgétaire de notre collectivité se situe dans un contexte international difficile.

En Europe, la situation reste fragile, 2013 sera la 6 Ã¨me année de récession en Grèce, la 3ème au Portugal, la 5ème en Espagne. 

Les politiques d’austérité ne sont pas la solution, nous le vérifions chaque jour. C’est la croissance qui nous permettra de réduire nos déficits, et non l’inverse. Dans le contexte actuel, marqué par un niveau record du chômage et une situation de l’emploi qui se dégrade, nous jugeons déraisonnable de faire de la réduction du poids de la dette l’unique priorité. De même, nous nous inquiétons sur les orientations budgétaires de l’Etat prévues pour les 3 années futures.

Si nous nous félicitons de la volonté de mettre à contribution les revenus des contribuables aisés et des grandes entreprises, qui furent les grands bénéficiaires de la gestion calamiteuse de la précédente majorité, rien ne justifiait de maintenir le gel du barème de l’impôt sur le revenu.  Cela se traduit malgré la décote, par une augmentation significative de l’imposition de plus de dix millions de nos concitoyens. Nous avons de nombreux exemples dans notre ville.

Nous espérons que le projet de loi concernant les collectivités locales répondra aux attentes de démocratie, de développement des services publics.

Les orientations budgétaires présentées aujourd’hui se situent évidemment dans ce contexte national et mondial.  Rappelons que contrairement à l’Etat nous devons présenter un budget en équilibre. 

Grâce au travail parlementaire de François Pupponi, notre dotation augmentera pour l’exercice 2013, alors que la majorité des collectivités vont subir une baisse de celle-ci. Notre engagement de ne pas augmenter les impôts locaux est tenu. Dans ce contexte budgétaire très difficile les orientations du programme municipal notamment dans les domaines de l’éducation, de la sécurité, du sport, du patrimoine sont maintenues, parfois même renforcées. Et ce depuis 1995 (le bilan publié en témoigne)

Une question se pose quant à l’avenir de la réforme des rythmes scolaires et leur mise en place au sein de notre commune. Pour l’instant, cela n’est pas pris en compte dans le projet de budget, puisque nous sommes en concertation avec les enseignants et les parents d’élèves. 

Compte tenu de toutes les difficultés rencontrées, les élus communistes pensent que ce budget apporte la meilleure réponse possible aux besoins exprimés par la population, dans le cadre de la masse budgétaire contrainte dont la collectivité dispose.

Je tiens à remercier l’ensemble des services municipaux pour le travail accompli et le secteur financier.

J’en resterai là, consciente que la force des actes prime toujours sur la force des mots. 


Merci de votre attention.

Sandrine PERONNET au nom du Groupe PCF au Conseil Municipal

Réforme des rythmes scolaires : déclaration du groupe PCF

Réforme des rythmes scolaires : suite à la grève du 12 février, le Ministre doit entendre le mouvement social pour réussir la réforme.

​

Les Groupe des élus communistes au Conseil Municipal de Sarcelles apporte son soutien aux très nombreux enseignants qui se sont mis en grève ce Mardi 12 février et aux parents qui les soutiennent.

Ils sont tous pour une réforme de l'Ecole publique qui intègre la modification des horaires des enfants, la révision des programmes, la mise en Å“uvre de  pratiques pédagogiques innovantes  accompagnés des moyens permettant de démocratiser réellement l'enseignement.

Cette réforme se situe dans un contexte difficile dont les Ministères précédents sont en grande partie responsables. Pour autant cela ne doit pas amener le Ministre a brader cette réforme et à contraindre les communes à une mise en Å“uvre « bricolée Â».

On ne refondera pas l'école sans le faire avec ses acteurs : enseignants, parents, élus, associations,...

Pour refonder l'école si telle est l'ambition du gouvernement actuel il faut tous les associer, prendre le temps de la concertation et clarifier les principes sur lesquels doit se bâtir l'école de la nation.

Temps de scolarité obligatoire pour tous incluant le péri-enseignement et à la charge de l'Etat.

Egalité devant le type d'enseignement et d'activités culturelles, sportives, sociales proposées.

Gratuité de toutes les activités proposées.

Nous demandons au Ministre d'ouvrir la porte au dialogue, de repousser la mise en œuvre de la réforme et de redéfinir avec l'ensemble des partenaires les objectifs et les moyens incontournables.

L'école n'est pas un coût, c'est investissement.

Réforme de l'école.
Déclaration de l'ANECR

 

mercredi 6 février 2013

 

Projet de loi sur l’Ecole : Conforter les premières avancées, combattre les régressions et les impasses, lever les ambigüités, faire grandir l’ambition de la réussite pour tous, mobiliser la communauté scolaire.

Le projet de loi sur l’école présenté au Conseil des Ministres, le 23 janvier, présente des avancées mais n’est pas à la hauteur du principal défi à relever : lutter efficacement contre l’échec scolaire qui touche particulièrement les milieux modestes, parvenir à la réussite pour tous en partant du « tous capables Â».

Du coté des « bougés Â» favorables : Priorité au primaire, rôle renforcé de la maternelle et scolarisation à partir de 2 ans en ZEP, réaffirmation du collège unique, création de 60 000 postes d’enseignants avec formation initiale et continue … sont des dispositions en rupture avec l’ère Sarkozy, et doivent s’inscrire dans une perspective de renforcement du service public d’Education Nationale et du statut des personnels enseignants.

D’autres mesures restent malheureusement en continuité avec l’ère précédente 

Le projet de loi continue au fond à porter une conception utilitariste et compatissante de l’école, qui revient à dévaloriser les capacités des élèves de condition modeste et à les cantonner à des parcours scolaires correspondants.

Ainsi le « socle commun Â» minimum « de connaissance et de compétences Â» installé par la droite et qui traduit cette conception ne disparaît pas. Il est seulement remplacé par « le socle commun de connaissances, de compétences et de culture Â». On parle dans le projet de loi de « favoriser Â» la réussite scolaire, et non de « la réussite de tous Â» ce qui marquerait une autre ambition, la lutte résolue contre les inégalités sociales et contre l’échec scolaire, une école formant avant tout des citoyens.

La réforme entérine la disparition des Rased, suggérant à nouveau que les Projets Educatifs Locaux se fixent l’objectif de remédier au décrochage scolaire.

Il est nécessaire au contraire de s’engager résolument dans le rétablissement des Rased.

La formation des enseignants est quant à elle essentielle pour rétablir le plus rapidement les postes supprimés par la droite. Nous prenons acte positivement de la création des Ecoles supérieures du professorat et des métiers de l’éducation : mais nous considérons qu’il est possible d’améliorer le projet de loi en permettant des recrutements plus précoces au sein de ces parcours de formation. Cette mesure, si elle s’accompagne d’un véritable cursus, facilitera la possibilité pour les jeunes issus des milieux populaires d’accéder à une carrière d’enseignement.

D’autres dispositions du projet de loi sont négatives

Elles mettent en cause la dimension nationale du service public de l’éducation, dans le droit fil du projet actuel d’acte 3 de la décentralisation qui va être soumis parallèlement au débat parlementaire.

C’est le cas du pilotage par les régions de l’orientation et des Centres d’Information et d’Orientation (CIO), ainsi que de la maitrise de la carte des formations professionnelles initiales. Cela introduirait un recul de la dimension nationale de la formation des élèves au profit d’une réponse aux besoins exclusif du territoire régional, ouvrant en grand la porte à la satisfaction immédiate des besoins locaux du patronat ...

La même logique de désengagement de l’Etat, garant de l’accès de tous les enfants à un enseignement à la hauteur, prévaut avec la réforme des rythmes scolaires.

En effet s’il est indispensable et largement attendu par la communauté scolaire de redonner des heures d’enseignement à l’école primaire, force est de constater que la modification annoncée n’en est pas une, puisque le nombre d’heures d’enseignement assurées par les maîtres demeure le même, à 24 heures par semaine, avec une autre répartition (sur 9 demi journées au lieu de 8). En réalité, ce temps augmente uniquement avec … l’augmentation du « périscolaire Â».

N’y-a-t-il pas là la recherche d’un nouveau partage des responsabilités entre l’Etat et les collectivités territoriales, le premier se dessaisissant de ses obligations et cherchant à obtenir des collectivités une implication plus grande, ainsi qu’un engagement des associations, ce qui laisse présager une « Ã©cole à la carte Â», des inégalités accrues entre les territoires en terme de volume et de qualité d’enseignement ?

Et n’est-ce pas dans le même esprit que le projet de loi Peillon, s’il affirme par exemple l’importance de l’éducation artistique et culturelle, laisse dans le flou la part dévolue au scolaire et périscolaire dans ces domaines ? L’obligation de créer ou de contractualiser à nouveau les Projets Educatifs Locaux interroge sur les contenus qui seront désormais demandés aux Communes. L’action périscolaire construite dans les communes et les écoles ne peut être détournée pour régler les emplois du temps de l’après midi à la place de l’institution scolaire.

Si l’éducation de l’enfant ne se réduit certes pas aux apprentissages scolaires- et les communes, le milieu associatif jouent un rôle important et positif aux côtés de l’Education Nationale - l’école doit rester l’institution qui a la fonction sociale de transmettre des savoirs universels et à égalité sur tout le territoire national.

Et les élus communistes et républicains tiennent à rappeler avec force que la lutte contre l’échec scolaire, si cruciale aujourd’hui, n’est efficace que si elle s’opère dans le temps scolaire.

Les décisions sur les rythmes scolaires prises à la va-vite et sans réelle concertation approfondie, et en dernier ressort par les directeurs académiques, suscitent légitimement un mécontentement du personnel enseignant et éducatif, des élus, sur le fond et sur les conditions de leur mise en œuvre.

De plus, la réorganisation représente une facture « salée Â» pour les communes. Nombre d’entre elles sont confrontées à des problèmes inextricables de personnels, d’équipements et de financements. L’annonce d’une aide non pérenne pour accompagner le passage de 4 jours à 4jours ½, uniquement en direction des communes qui se lanceront en 2013, est une disposition illusoire et discriminatoire. Et que dire des délais impartis pour effectuer cette charge si lourde de réorganisation pour les communes ?

Le recours évoqué par le gouvernement qui pourrait se défausser, pour les compensations financières volontaires aux communes, sur la Caisse d’Allocation Familiales ne peut être une solution.

Les conséquences négatives de ces choix d’austérité ne tardent pas à survenir : Le gouvernement prépare un décret abaissant le taux d’encadrement des enfants pour les activités périscolaires, dans le souci, dit-il, d’alléger la charge importante des communes confrontées à la réorganisation. Ainsi, au lieu de consacrer les moyens nécessaires, il fait le choix d’un environnement éducatif au rabais, des conditions de travail plus difficiles pour les animateurs.

Le fait que les 45 minutes du temps délaissé par l’Etat dans l’après midi fasse l’objet d’hésitation entre le caractère obligatoire ou optionnel pour les communes n’est pas pour nous rassurer.

C’est sur la voie inverse qu’il faut s’engager

Une réflexion sur les rythmes intégrant une réelle amélioration du temps scolaire des enfants, des moyens accrus pour les collectivités et pour l’Education nationale dans des rôles et des missions clairement redéfinis permettant des coopérations et un co-pilotage efficaces.

Et il faut du temps de concertation et de mise en place …Les communes qui consacrent en effet une part importante de leur action en mobilisation de personnel dans le domaine de l’école (ATSEM, agents de services, personnels d’animation…), ne peuvent être prises en otage de décisions précipitées et unilatérales.

Pour rompre avec des années de démantèlement de l’école publique par la droite, l’heure est bien à la mobilisation de toutes et tous pour le développement de l’Ecole de l’égalité, laïque et gratuite.

C’est pourquoi, les élus communistes et républicains appellent parents, enseignants, partenaires de l’éducation, élus à investir en grand ce débat indispensable sur l’Ecole de la République, à affirmer leur exigence de justice et de réussite pour les enfants et les jeunes, sous des formes ambitieuses, conseils d’école extraordinaires, débats publics, consultations, confrontations des points de vue rassemblant tous les partenaires de la communauté scolaire …

Les acteurs de ce débat pourront compter sur les parlementaires des groupes CRC et GDR pour reprendre leurs exigences et leurs idées en prévision du débat dans les hémicycles.

L’écoute des besoins réels des enfants, des équipes éducatives, des agents territoriaux, des familles, des élus, et l’ambition nationale d’une école de la réussite pour tous, sont les deux conditions d’une réforme réussie pour laquelle nous appelons tous les citoyens à se mobiliser.

 

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