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Cette page est consacrée aux débats qui font l'actualité. Aux réflexions que vous inspirent les faits, les évènements qu'ils se déroulent a Sarcelles ou loin d'ici car dans notre petit monde planétaire tout se fait écho. C'est l'effet papillon. A vous la plume, le micro ou le clavier.

Des débats, des réflexions,

des contradictions, des échanges

Jean Jaurès-Yitzhak Rabin

deux parcours de luttes pour la Paix

 

Il faut donner une chance à la Paix en reconnaissant l'Etat de Palestine maintenant.

L'année 2014 est sur le point de s'achever et avec elle les commémorations de la « Grande guerre ». Qu'il nous soit permis alors de saluer, comme cela a déjà été fait en de nombreuses occasions, la mémoire de tous ceux, quel que soit leur camp, qui sont tombés, tôt ou tard, sur le champ de bataille. Tous furent les martyres lors de cette Grande boucherie, d'un engagement contraint et forcé, ou parfois aveuglés par les discours nationalistes « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels":Lettre d'Anatole France dans l'Humanité du 18/07/1922 » où il dénonçait en particulier le rôle des maîtres des hauts fourneaux de la sidérurgie.

 

Ces commémorations, et surtout cet éclairage à posteriori, font écho à toutes ces guerres qui dans le monde se pérpétuent encore aujourd'hui, au service des marchands de canons, au profit de logiques du profit et de la cupidité, d'individus, de groupes, de clans, d'une classe sociale assoiffée de pouvoir et de richesses, qui tirent les ficelles non pas dans l'ombre mais tout simplement dans les cercles financiers et dans les Bourses du monde entier. La découverte de l'organisation du paradis fiscal du Luxembourg n'en est qu'une illustration de plus.

 

Mais la Grande boucherie, nous renvoie aussi aux combats pour la paix, à la clairvoyance de ceux qui luttent avec d'autres armes pour l'humanité. Elle nous renvoie aux débats qui surgissent à Sarcelles depuis cet été sur la question Palestinienne.

 

Deux hommes, parmi les plus grands s'il en fut, deux parcours, illustrent la cause pacifiste. Ce sont Jean Jaurès et Yitzhak Rabin.

Certes leurs parcours furent loin d'être similaires ; l'époque, le contexte géo politique ne pouvaient en décider autrement. Mais tous deux ont forgé leurs convictions dans la culture politique d'un socialisme en devenir. Tous deux dans les contextes de leur temps ont lutté pour faire émerger la prise de conscience de leurs concitoyens.

 

Pour Jaurès ce furent les mines de Carmaux, ce furent les tanneurs de Graulhet et bien d'autres luttes ouvrières encore.

Pour Yitzhak Rabin ce fut d'abord son engagement militaire, puis son parcours politique au sein du Parti travailliste.

 

Tous deux sont athées. Laïcité à la française pour l'un ou athéisme juif pour l'autre, ils forgent leurs convictions non religieuses dans les avancées de la Révolution des lumières faisant du peuple ou de la nation la seule divinité acceptable à leurs yeux.

 

Pour Jean Jaurès né le 3 Septembre 1859 à Castres, le chemin de la paix est intrinsèquement lié à sa prise de conscience du rôle de l'exploitation humaine par les grands financiers.

Pour Yitzhak Rabin né en 1992 a Jérusalem sous le concordat britannique, le chemin de la paix à été bien plus long à se construire car se jouait aussi à l'époque la survie de l’État d'Israël.

Mais tous deux ont lutté contre les extrémistes de leur propre nation et ont fini par payer de leur vie leurs convictions pacifistes.

Jean Jaurès est assassiné le 31 Juillet 1914 au Café du Croissant par Raoul Villain, extrémiste proche de l'Action Française. Comble de l'ignominie l'assassin de Jaurès sera acquitté en 1919 et sa veuve condamnée au frais du procès. Villain périra en 1936 à Ibiza, sous les balles d'anarchistes espagnols, accusé d'espionnage en faveur des franquistes qui venaient de lancer leur coup d’État. Yitzhak Rabin est assassiné le 4 novembre 1995 par Yigal Amir (condamné à la prison à vie) extrémiste religieux influencé par les organisations d'ultra droite et les discours du Likoud alors dirigé par Benyamin Netanyahou.

 

La mort de Jean Jaurès précédera de peu le début de la guerre, celle de Yitzhak Rabin freinera durablement le processus de paix d'Oslo (accords d'Oslo) alors qu'un échange mutuel de reconnaissance de l’État d'Israël et de l'OLP avait eu lieu en 1993 entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Un Yasser Arafat dont l'engagement pour la reconnaissance du droit du peuple palestinien à disposer de lui même, à été un long combat semé d’embûches et dont la mort est encore un mystère.

La reconnaissance d'un Etat Palestinien n'est que la reconnaissance de ce droit fondamental que l'on reconnaît partout dans le monde (Québec, Ecosse, Kosovo, …) selon les intérêts géo politiques qui sont aux commandes.

 

A l'heure où la Ville de Sarcelles engage un profond débat sur ses relations avec les peuples du proche et du moyen orient et plus particulièrement avec les peuples Israëlien et Palestinien, il serait très instructif de prendre appui sur les valeurs qu'ont développé ces grands hommes et sur l'ensemble des communautés ouvrières, culturelles, historiques qui les ont accompagné dans leurs luttes et nourri leurs pensées.

 

La position des Communistes de Sarcelles sur la reconnaissance d'un Etat Palestinien.


L’Histoire de la ville de Sarcelles justifie les liens d’amitié et de fidélité particuliers avec les peuples israélien et palestinien. C’est la raison pour laquelle il est du rôle de la municipalité, dont les communistes sont une partie intégrante essentielle, de s’engager en faveur de la concrétisation d’un accord de paix permanent entre Israéliens et Palestiniens.

 

Si la situation au Proche-Orient ne peut laisser insensible particulièrement sur notre territoire, cet engagement ne peut toutefois se traduire par une volonté d’importer en France le conflit israélo-palestinien et d’attiser les haines, comme ce fut le cas le 20 juillet dernier. Sarcelles a alors été le théâtre d’événements dramatiques, qui depuis ont entraîné une vague d’antisémitisme dans la ville sans précédent.

Cette démarche menée volontairement par certains, prenant prétexte du conflit israélo-palestinien pour attaquer le modèle de vivre ensemble sarcellois, ne peut être tolérée. Tout acte, raciste, islamophobe ou antisémite perpétré en France, tendant vers une importation et un détournement injustifié de ce conflit, doit être unanimement condamné.

En tant que communistes notre démarche est claire : œuvrer avec humilité à la construction d’une paix durable, notamment en développant des programmes de coopération décentralisée comme celui associant jeunes Israéliens, Palestiniens et Sarcellois actuellement en projet.

Dans  ce même état d'esprit, les communistes de Sarcelles se félicitent du vœu adopté le 28 Novembre à l'Assemblée Nationale et par le Sénat le 11 Décembre derniers en faveur de la reconnaissance d'un Etat Palestinien, et considèrent qu'il s'agit là d'une étape incontournable en faveur de la réouverture du processus de négociations entre les représentants des peuples Israéliens et Palestiniens.

Ce 17 décembre encore, le Parlement européen a donné son soutien « au principe de reconnaissance d’un État palestinien et à la solution à deux États » au conflit israélo-palestinien.

Le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat souverain est reconnu et assuré depuis longtemps mais Israël refuse d'appliquer les décisions de l'ONU de 1967 et depuis 2009 interdiction est faite aux Palestiniens de disposer de leur Etat. Ce n’est donc pas au gouvernement israélien, dont chacun connaît de plus la responsabilité dans la politique de colonisation et les agressions militaires (à Gaza notamment), de décider si un Etat palestinien doit exister mais aux institutions internationales.

Cette démarche de reconnaissance pleine et entière est indispensable pour assurer aux peuples Israéliens et Palestiniens la garantie de vivre durablement en paix et en sécurité.

 

Parallèlement, c’est au gouvernement français et à l’Union Européenne, dans l’état d’esprit qui a présidé aux accords d’Oslo, pour la reconnaissance mutuelle de deux États, l’un palestinien, l’autre israélien, vivant pacifiquement côte à côte, de prendre toute leur part dans les nécessaires négociations  entre les deux Etats pour une paix juste et durable.

 

                                       L'exécutif de la Section PCF de Sarcelles

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Reconnaître l’Etat de Palestine, maintenant

Esther BENBASSA Directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études, sénatrice verte (Val-de-Marne)

Tribune dans Libération

Le 18 octobre, la Chambre des communes britannique se prononçait en faveur d’une reconnaissance de l’Etat palestinien. La Suède a franchi le pas. L’Espagne vient de suivre. Ils sont désormais 134 pays à l’avoir fait, dont les pays européens de l’ancien pacte de Varsovie.(...)

Un vent de soutien à une reconnaissance de l’Etat palestinien souffle en Europe depuis l’opération «Bordure protectrice», et que l’on peut s’attendre à ce que d’autres Etats de l’UE suivent l’exemple de la Suède, le sujet reste tabou chez beaucoup de nos politiques. (...)

N’est-il (…) pas temps de tourner cette page-là ? L’ambassadeur d’Israël a fait la tournée des popotes parlementaires pour dissuader les élus de s’engager dans cette voie. Le vote symbolique que nous souhaitons n’en est pas moins nécessaire.

C’est une urgence d’abord pour les Palestiniens et pour Mahmoud Abbas, qui proposera une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un retrait israélien complet, dans les deux ans, des Territoires palestiniens occupés depuis 1967. On peut supposer que les Etats-Unis exerceront leur droit de veto. Aux Européens, de faire entendre une autre voix. Et ce quand le «processus de paix» est au point mort et qu’Israël préfère maintenir le statu quo et poursuit les constructions dans les implantations.

Les marges de manœuvre diplomatique sont certes étroites. Tout vote symbolique en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien aux côtés de l’Etat israélien - dont toutes les parties doivent reconnaître le droit à l’existence et le droit à la sécurité - est néanmoins un pas en avant, et permet de neutraliser l’influence du Hamas, dans un contexte politique moyen-oriental des plus préoccupants. Les Etats européens ont intérêt à pousser dans ce sens et à passer enfin des mots, des subventions, aux actes. De tels votes en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien pourraient amener Israël à sortir de son isolement, à entamer de vrais pourparlers avec des Palestiniens désormais considérés comme des égaux de plein droit.

Par ailleurs, de tels votes pourraient bien avoir des retombées positives ici, dans les pays de l’UE, et spécialement en France. On se souvient des manifestations de cet été, des violences et des dérapages dont certaines ont été l’occasion. La reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine serait perçue non comme la victoire d’un camp contre l’autre, mais comme un rééquilibrage indispensable. Elle couperait l’herbe sous le pied de ces petites minorités promptes à accuser «les juifs» de je ne sais quels complots.(…).

Fédérica Mogherini a critiqué la poursuite des colonisations ; Yitzhak Yossef le grand rabbin séfarade d'Israël a appelé les extrémistes juifs à « la fin des provocations ».

 

Au pied de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, ville placée en état d'alerte pour la grande prière musulmane hebdomadaire, la Vieille Ville et ses alentours sont restés calmes hier alors que plus de 1 300 policiers avaient été déployés selon une porte-parole de la police. Mais c'est un peu plus au nord que les violences ont repris après la prière. Dans le camp de réfugiés de Chouafat, des centaines de Palestiniens ont lancé pierres et cocktails Molotov sur les policiers qui ont répliqué par des projectiles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène. Ce camp, où s'entasse une population pauvre séparée de Jérusalem-Est par le mur de séparation supposé protéger Israël d'attaques venues de Cisjordanie, est l'un des foyers des troubles qui se sont encore intensifiés ces dernières semaines à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville annexée et occupée par Israël. De jeunes Palestiniens ont également affronté des soldats israéliens en Cisjordanie, à Qalandiya et Hébron. Par ailleurs, deux Palestiniens ont été arrêtés à Halhoul, près d'Hébron, a annoncé la police. Aussi, le bilan des violences qui secouent Jérusalem s'est alourdi hier quand un homme, percuté mercredi par un Palestinien au volant d'une voiture-bélier, a succombé à l'hôpital. Selon la radio militaire Israélienne, il s'agit d'un étudiant juif de 17 ans. Un policier de 38 ans avait déjà été tué, et l'auteur de l'attaque a été abattu sur place. Il venait de Chouafat.(...)
De son côté, au cours de sa première visite en tant que nouvelle chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini a mis en garde Israéliens et Palestiniens contre le risque d'escalade de ces violences sans une reprise urgente des discussions de paix. « Si nous n'avançons pas sur le front politique, nous risquons de sombrer à nouveau dans la violence. Voilà pourquoi il y a urgence à avancer, selon moi », a déclare Mme Mogherini, alors que les perspectives de résolution de ce conflit ont rarement paru plus bouchées. Lors de sa visite, Mme Mogherini a d'ailleurs critiqué un facteur majeur des tensions : la poursuite par Israël de la colonisation dans les territoires occupés et à Jérusalem-Est.

« Jérusalem, c'est notre capitale »
« Les nouvelles colonies sont un obstacle à nos yeux » dans la recherche de la paix, a-t-elle ajouté.
« Jérusalem, c'est notre capitale. Ce n'est donc pas une colonie », lui a répondu M. Netanyahu. Les secteurs juifs de Jérusalem-Est « resteront partie intégrante de Jérusalem dans tout accord de paix, a déclaré le Premier ministre. Je rejette donc l'allégation imaginaire qui veut que la cause du conflit en cours soit telle ou telle colonie ». Mais des voix dissonantes se font entendre du côté israélien, comme celle du grand rabbin séfarade d'Israël, Yitzhak Yossef, qui a demandé hier aux juifs de cesser de vouloir « monter » sur l'esplanade et appelé à « la fin des provocations », responsables selon lui des récentes attaques. Pour sa part, le chef des Frères musulmans en Jordanie, Hammam Saeed, a appelé hier la Jordanie à renoncer au traité de paix avec Israël, après que des policiers Israéliens sont entrés dans la mosquée al-Aqsa à Jérusalem-Est lors de heurts avec des Palestiniens. Devant 1 500 manifestants réunis à Amman, il a estimé que la décision du gouvernement jordanien de rappeler mercredi son ambassadeur à Tel-Aviv était insuffisante.
Enfin, le Hamas a annoncé hier la création d'une « armée populaire » dans la bande de Gaza dévastée par trois offensives Israéliennes meurtrières, disant « se préparer » à tout nouvel affrontement avec l'État hébreu, notamment sur la question de l'esplanade des Mosquées au cœur des tensions à Jérusalem. (...)

(Sources : agences)

2013 : 12 000 régularisations supplémentaires.

2014 : combien de milliers d’expulsions en plus ?
source : Charlie Hebdo et site RESF

Reconnaissance de l’État palestinien :

« C'est la voix du droit qui l'a emporté »

(Pierre Laurent Secrétaire National du PCF)

Le vote à l'Assemblée nationale et l'adoption de la résolution en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien par 339 voix contre 151 marque un jour de réjouissance pour tous ceux qui luttent pour la paix et la justice depuis tant d'années. Les communistes se félicitent du pas franchi par les députés français, un pas qui était attendu d'eux par tous les pacifistes qui veulent la réussite d'une solution à deux États. C'est la voix du droit qui l'a emporté.

 

Au Sénat le 11 décembre prochain, notamment à l'initiative des sénateurs communistes et républicains, une résolution sera soumise au débat. Les parlementaires européens se prononceront quant à eux en décembre à l'initiative du groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE-NGL) et du groupe socialiste et démocrate (S&D).

 

L'autorité palestinienne va soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution réclamant le retrait israélien, d’ici deux ans, des territoires palestiniens. La France a de grandes responsabilités de par sa position de membre permanent du Conseil de sécurité. En appuyant la demande de l'autorité palestinienne, la France peut retrouver un rôle positif sur la scène internationale. Le temps n'est plus aux tergiversations.

 

C'est pour cela que le Parti communiste appelle dès aujourd'hui à amplifier la mobilisation, et avec le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), mettra à disposition pétition et outils militants pour maintenir la pression sur le gouvernement français.

 

Le moment est venu, monsieur François Hollande, pour une paix juste et durable au Proche-Orient. La reconnaissance de l'État de Palestine, c'est maintenant !

 Alors que Beauvau vient de communiquer les chiffres des régularisations et expulsions en 2013 et annonce 26 000 expulsions (un nombre stable par rapport à 2012), qui ne comprennent d’ailleurs pas les expulsions réalisées à Mayotte, ce département hors du droit commun de la République, le ministère de l’Intérieur affiche parallèlement 12 000 régularisations supplémentaires, soit une hausse de 51 % par rapport à l’année précédente. Selon le ministère, cette augmentation substantielle est due en grande partie à la régularisation de 9 400 parents d’enfants scolarisés et de 2 100 salariés sans papiers, conséquence de la circulaire Valls du 28 novembre 2012, établissant des critères d’harmonisation pour l’ensemble des préfectures, et prétendant mettre fin à l’arbitraire qui a régné au cours des années sarkozystes. S’il faut saluer ces régularisations, il n’en demeure pas moins que cette circulaire très restrictive laisse dans un vide juridique et administratif — et donc à l’arbitraire des préfets — nombre de célibataires, de couples, de familles en France depuis moins de cinq ans mais qui ont reconstruit leur vie ici, et surtout elle ne concerne pas les nombreux mineurs étrangers scolarisés en France depuis moins de cinq ans et qui atteignent leur majorité sans espoir d’être régularisés, rejoignant la longue cohorte des sans-papiers expulsables.

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MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE

 

CAHUZAC est-il un tricheur isolé et spectaculairement mis en lumière parce qu’il était ministre chargé du budget et de la répression des fraudes ?
Evidement non. Sans quoi l’ "affaire" serait déjà classée. Il a avoué. Il va être jugé. Ce serait grave mais ce seraitfini. S’il faut s’attaquer à la « moralisation de la vie politique » c’est bien parce que le problème est plus profond.
La morale c’est l’ensemble des règles que nous suivons parce que la vie en société nous impose les distinctions entre juste et injuste entre bien et mal. Pourquoi et comment en est on arrivés à ce qu’en politique ces repaires soient à ce point brouillés qu’il faille en réaffirmer les principes ?
En d’autres termes : Qu’est ce qui a rendu l’affaire CAHUZAC possible ?
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Entretien avec Eliette FONTAINE et Farid BERHAL.

Vous êtes tous deux conseillers municipaux à Sarcelles et vous avez été candidats aux élections cantonales en 2011.
Opinions (Journal de la section du PCF) voulait vous rencontrer pour vous demander ce que vous êtes devenus deux ans après.
EF : La vie a repris son cours normal. J'ai poursuivi mes activités militantes auprès de mes camarades comme auprès des associations de Sarcelles et en particulier de celles qui agissent pour la solidarité internationale et la coopération entre les peuples. L'amitié, l'entraide, le partage, la reconnaissance des droits et de la culture sont mes passions et mes convictions.
FB : Pour moi également la vie a repris ses droits et ses obligations. Je poursuis mes activités auprès des jeunes, notamment dans le monde de l'animation socioculturelle mais aussi auprès des gens qui dans nos cités souffrent de la mal vie, de l'exclusion. Je ne fais pas de distinction entre les raisons qui m'ont poussé à accepter d'être candidat et celles qui me font agir jour après jour.
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Ce que Valls devrait apprendre de l'expérience Zapatero

17 avril 2014 | Par martine orange sur MEDIAPART

 

La ressemblance est frappante. Manuel Valls, pour appliquer le pacte de responsabilité de François Hollande, emprunte la voie d’austérité que l’ancien premier ministre espagnol avait ouverte en 2010. Mêmes mesures, mêmes plans successifs, même révolte des élus socialistes. Va-t-il connaître le même sort ?

Les intenses préparations pour mettre en musique le pacte de responsabilité, annoncé le 14 janvier par François Hollande, étaient d’un certain point de vue inutiles. Coupes budgétaires, gel du salaire des fonctionnaires et des retraites, coupes des prestations sociales, coupes dans les dépenses des collectivités locales… le programme a déjà été écrit et mis en œuvre depuis bien longtemps. Le gouvernement Valls reprend le chemin emprunté par le gouvernement socialiste Zapatero en 2010. Les ressemblances en sont même troublantes. Retour sur un passé espagnol qui pourrait être un futur français.Lire la suite

100 députés PS écrivent à Valls pour dénoncer un plan « dangereux économiquement »

Le Monde.fr | 17.04.2014 à 16h53 • 

 

Ils ne désarment pas. Moins de deux semaines après avoir envoyé un premier courrier à Manuel Valls pour le mettre en garde et réclamer un « nouveau contrat » avec la majorité, et au lendemain des annonces du premier ministre sur le plan d'économies de 50 milliards d'euros, une centaine de députés socialistes ont décidé de reprendre la plume, jeudi 17 avril, pour « préciser les choix qu'[ils souhaitent] défendre ».Lire la suite

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Amnésie collective : où sont passés les 50 milliards ?

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Présidé par François HOLLANDE, et composé de tous nos ministres, le Conseil des Ministres le Conseil des Ministres s'est réuni Mercredi 17 avril 2013. A l'ordre du jour le budget 2014. Décision: pour satisfaire Bruxelles, le conseil des ministres adoptes un plan de coupes dans les dépenses publiques de 14 milliards d'euros. La retraite et l'assurance maladie sont dans la ligne de mire.

On est toujours a chercher l'équilibre du budget en réduisant les dépenses.

Apparemment tout ce petit monde a oublié qu'il y a peut-être quelque chose a faire du côté des recettes. Ils ont tous oublié les 50 milliards (au moins) de la fraude fiscale. Lire la suite

Paroles d'indignés : les deux leçons de Jerôme Cahuzac

LECON N°1

Tout a été dit sur « l’affaire Cahuzac ». Le propos ici n’est pas de répéter.

Mais de tirer une première leçon.

L’affaire ne remonte pas comme on le croit, à 1992, date à laquelle Jerome Cahuzac

crée son premier compte en Suisse. Elle remonte plutôt à 1983.Lire la suite

LECON N°2

« L’affaire Cahuzac » à au moins un mérite. Elle met en lumière le phénomène de l’évasion fiscale.

Cahuzac cache 600 000 € en Suisse pour échapper à l’impôt.

Du coup, parce qu’il est ministre et qu’il a menti, tout le monde trouve cela scandaleux.Lire la suite

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Les propositions du PCF

pour les municipales à Sarcelles en mars 2014

Les communistes de Sarcelles s’engagent dans une large majorité à gauche dirigée par François Pupponi Député Maire sortant, pour contribuer à améliorer la vie des Sarcelloises et des Sarcellois.

Notre ville s’est beaucoup améliorée ces dernières années, mais beaucoup peut et doit encore être fait pour que chaque famille trouve dans sa ville le cadre de vie qu’elle mérite. Sarcelles est une ville populaire, elle l’est depuis ses origines et plus encore depuis les années soixante qui ont vu ce modeste village se transformer, se moderniser, être un outil contre la crise du logement qui frappait alors notre pays et devenir un symbole de l’urbanisation du 20ème siècle.Aujourd’hui une autre crise frappe de nouveau les familles modestes et les couches moyennes. C’est celle de la finance et de la course au profit maximum . A Sarcelles nous voulons agir concrètement avec tous ceux qui veulent mettre l’intelligence humaine au cœur de notre vie, faire du vivre ensemble notre marque de fabrique et promouvoir l’innovation sociale au même niveau que l’innovation technologique et artistique. Vous trouverez dans ce journal 10 axes majeurs de propositions que nous mettons en débat tant auprès de nos partenaires politiques qu’auprès de chacun de vous.

Faites nous part de vos réflexions et de vos propositions, elles seront utiles à Sarcelles

 

Axe 1 Sarcelles : espace éducatif  et d’émancipation

La ville, les communistes, portent une grande attention à l'école et aux politiques éducatives. Qualité des constructions, réhabilitation, entretien des bâtiments et toutes les mesures destinées à promouvoir la connaissance pour tous, à faciliter les apprentissages, le travail des élèves et des personnels, à accompagner les familles par des initiatives spécifiques (PRE…).
Des actions d’aides et de soutien sont à mettre en place pour les enfants et les parents en difficulté. La collectivité (au sens collectif d’adultes en contact avec les enfants et les jeunes) doit jouer un rôle important dans l’émancipation des enfants.  Communistes, nous plaçons la culture au cœur de notre projet politique parce qu’elle est la condition même de l’action politique, de la démocratie. Notre choix de civilisation repose sur la capacité de la personne humaine à penser, agir, s’émouvoir. La confrontation aux arts, aux sciences, aux techniques et à la réflexion permet de devenir un citoyen éclairé, exigeant et ouvert. Nous portons une attention toute particulière à la création, à la mise en relation entre les publics et les créateurs, les œuvres.

A. Des politiques en appui sur l'éducation, le soutien au plus fragiles et   une politique culturelle ambitieuse. 

B. Une politique d’émancipation de la jeunesse

C. Une politique d’émancipation des femmes  

 

Axe 2 : Une politique sociale novatrice

Un engagement pour une action sociale qui accueille, soutient, oriente, inscrit dans une démarche collective. La question sociale ne signifie pas uniquement les aides sociales diverses, mais l’ensemble des approches de la ville pour permettre à chacun et à chacune d’accéder à la vie sociale, citoyenne, à ses droits.

A. Soutenir les familles au quotidien, respect de la dignité de chacun et l’accessibilité de la ville à toutes et à tous.

B. Agir avec et pour les Seniors à qui nous devons tant.

C. Adopter l’objectif Ville Santé en développant tout particulièrement le volet prévention.  

 

Axe 3  : La place de l'économie sociale et  solidaire, de l'artisanat de l'activité économique de proximité

Nous agissons avec les salariés et les citoyens pour la défense et la promotion de l’emploi.

Nous poursuivrons l’essor maîtrisé de l’activité économique dans notre ville avec l’accueil d'entreprises, le développement de la zone d’activité économique. Nous engagerons un développement de l’économie sociale et solidaire dans notre ville comme un marqueur et une identité de notre développement économique et humain, un moyen de promouvoir un autre rapport au travail, à son contenu, à sa finalité.

 

A. Développer l'accès a l'emploi par tous les moyens solidaires et durables

B. Soutien de l’artisanat et  des activités nouvelles favorisant les métiers et le savoir faire.

C. Rénovation  et modernisation du marché des Lochères en cohérence avec son environnement pour relancer l’attractivité de ce marché et réduire les nuisances des riverains.

 

Axe 4 : Développement durable : Urbanisme– Aménagement– Transports

Une ville solidaire et populaire, c’est une ville qui produit de la qualité urbaine, de cadre de vie, d’habitat et qui n’exclut pas. C’est une ville pour tous avec des équipements publics utiles à tous. C’est une ville de transition écologique qui fait du développement durable, de la qualité de vie respectueuse des Hommes et de la nature son but et son moyen de développement.

A. Le logement social pour le droit au logement

B. Des aménagements  humains et durables dans un Agenda 21 pour Sarcelles.

C. Des services publics modernes et efficaces pour tous.

 

Axe 5 : Redonner le pouvoir aux citoyennes et aux citoyens

Nous voulons promouvoir un nouvel âge démocratique. Nous savons que rien de concret et durable ne s’opère sans que les citoyen(ne)s et les acteurs(rices)s ne soient au cœur du processus qui conduit à des décisions. L’intervention citoyenne, la démocratisation, les indispensables mobilisations et les conquêtes sociales que nous visons dans les années à venir sont donc au cœur de nos préoccupations. Il s’agit d’approfondir les pratiques du partage du pouvoir, « du local à l’européen et au mondial », d’orientation démocratique et participative que cela sous-tend tant dans les luttes que dans la gestion quotidienne des communes.

A. Dialogue, construction, co-élaboration

B. Décisions prises en commun

C. Choix prioritaire des services publics

 

Axe 6 : Sécurité, prévention,  droit à la tranquillité

Il s'agit de conjuguer dans un esprit de responsabilité partagée les actions de prévention locales pour assurer la tranquillité de tous et de chacun, d'agir pour préserver le rôle de l'Etat dont nous refusons le désengagement et le soutien aux victimes qui ont droit a notre aide et accompagnement pour faire reconnaître leurs droits.

A. La prévention : un volet de la ville éducatrice.

B. La sécurité, qui est d’abord la responsabilité de l’État, est un droit pour tout citoyen.

C. Elaboration d’un Schéma d’aide aux victimes.

 


Axe 7 : Une gestion municipale qui refuse les politiques  d’austérité et la concurrence sauvage

Notre gestion municipale est un appel à l'innovation et non au fatalisme. Lieu d’expérimentation politique, d’action pour changer la vie des gens ici et maintenant, la gestion municipale Sarcelloise prend racine dans sa capacité de mobilisation des citoyennes et citoyens pour obtenir des moyens supplémentaires, gagner des subventions…

A. Nous n’accompagnons pas les politiques nationales, régionales  et  départementales qui font de la baisse des dépenses publiques,  leur objectif de gestion

B. Nous refusons la marchandisation des domaines éducatifs, culturels et d’insertion

C. Nous nous assurerons que les clauses d'insertion sociale dans tous les marchés publics sont bien mises en application.

 

 

Axe 8 : Une coopération intercommunale basée sur la transparence et les respect des citoyens

Nous préconisons une démarche qui fédère les coopérations intercommunales sans s’éloigner des citoyens et sans leur ôter leur pouvoir d’intervention et de décision. Nous sommes loin d’une démarche centralisatrice qui engagerait l'ensemble des collectivités locales à plus ou moins long terme dans une pente dangereuse pour la démocratie citoyenne. Concentrer sur les métropoles un nombre très important de compétences, remettrait ainsi en cause le rôle de chaque niveau de collectivités territoriales. Il attribuerait aux Régions énormément de pouvoirs qui rentrent par ailleurs en concurrence avec les métropoles elles mêmes. Cela viderait les Communes, les Départements de leur capacité d’initiative, en mettant en place des schémas contraignants hors desquels les cofinancements seraient impossibles.

A. L’intercommunalité doit demeurer un outil de coopération, entre les mains des communes.

B. les intercommunalités ne peuvent se substituer aux communes en quelques domaines que se soit, sauf pour les compétences volontairement déléguées.

C. L’Etat doit rester garant de l’égalité des territoires et assurer des dotations suffisantes et pérennes permettant aux collectivités de financer leur politique publique.  

 

Axe 9 : L’Europe et le Monde

Nous voulons, à tous les niveaux de collectivité ou au plan national et européen donner un nouvel essor aux solidarités entre les peuples. Ces actions permettent aussi d’aider nos concitoyens à se libérer des fantasmes xénophobes et du repli sur soi.

A. Associer clairement les habitants, associations, élus, acteurs locaux à la définition des besoins et aux actions de coopération
B. Lancer une réflexion sur les opérations à financer sur des bases démocratiques et transparentes.
C. Favoriser la recherche d’une concertation, d’une complémentarité, d’une mise en cohérence des initiatives menées par l’ensemble des acteurs de différents niveaux.

 

Axe 10 : La gratuité, une démarche politique

Parler de gratuité, c’est au-delà de l’amélioration du sort des gens,

A. Le dépassement de la marchandisation de la société

B. Permettre l’accès aux droits, et « pas seulement en rester» à une question de justice sociale

C. Démontrer l’utilité de l’impôt et de la répartition socialisée de la création de richesse.

 

 

Des réflexions pour  consolider le vivre   ensemble !!!
Laïcité
Une conception de la laïcité qui protège et développe la liberté de chacune et de chacun et assure leur égalité de traitement par les politiques publiques. Défense et promotion de la laïcité comme moyen d’assurer la liberté de croyance et de non croyance, d’égalité entre les  personnes et les genres, d’indépendance entre la sphère publique et la sphère privée, entre l’administration, le politique et le religieux. Si l’action de la  collectivité locale doit permettre une meilleure connaissance des cultures, favoriser l’interculturel, voire la connaissance des faits religieux, toutes les questions cultuelles doivent rester du ressort des communautés concernés et des individus.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Gratuité
Avec l’école publique on ne demande pas aux enfants s’ils sont « gosses de riches ou de pauvres », ils sont admis en tant qu’enfants.

Pourquoi ce qui est vrai pour l’école publique ne devrait-il pas l’être pour les trois autres grands piliers qui permettent d’exister, le logement, la santé, l’alimentation ?

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Egalité
Agir pour le droit au logement est une priorité municipale. En exigeant que toutes les villes du département construisent du logement social pour répondre aux besoins, en continuant notre politique volontariste de coopération exigeante avec les différents bailleurs sur la ville. Un travail public devra être mené  pour faire un bilan de la démarche de transparence  et les  critères pour l’attribution des logements sociaux sur Sarcelles, et mettre en place un observatoire du logement.

 

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