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Déclaration commune du PCF95 et de l’ADECR95

« Pour un développement territorial et durable en phase avec les besoins »

 

Le vaste territoire compris entre l'Aéroport de Roissy et celui du Bourget fait aujourd'hui beaucoup parler de lui autour du projet Europa City. Ce projet n'est qu'un élément d'un plus vaste projet d'aménagement du site dit « Triangle de Gonesse ».

 

Pour les communistes du Val d’Oise, tout projet d‘aménagement doit s’inscrire pleinement en cohérence avec l'ensemble du développement régional et répondre aux besoins des populations riveraines en termes d’emploi stables et de transition écologique. La mise en concurrence des territoires, aujourd'hui imposée aux collectivités territoriales par les choix stratégiques des grands groupes commerciaux et industriels, est un non sens que risquent de payer les générations futures.

 

Cependant, nous sommes totalement favorables à un développement économique de ce

secteur du département, dès lors qu'il prend en compte les aspects fondamentaux décrits ci-dessous :

- La démocratie comme fil continu du projet

- La relance du développement économique et industriel dans les domaines porteurs

  d'avenir et d'emplois

- Une formation à haute valeur ajoutée

- Un environnement et développement durable du local au Régional.

- Une même ambition pour les indispensables services publics

 

Ces points doivent s’imposer sur l’ensemble du projet mais pour cela des instances de

surveillance doivent être créées sur la pérennité des projets, le respect environnemental,l'évaluation des objectifs à atteindre, instances auxquelles doivent participer les élus locaux,des représentants d'associations riveraines et de syndicats de salariés.

 

Cela semble plus contestable, et contesté, en ce qui concerne la partie Europa-city. En effet,si les communistes sont favorables à toutes actions et projets permettant la valorisation des territoires lorsqu’ils sont créateurs d’emplois et de services accessibles à la population, ce projet interroge aussi bien sur son opportunité économique qu’écologique. C’est pourquoi, nous demandons que le débat se poursuive en s’ouvrant au maximum d’acteurs locaux et associatifs, aux populations concernées, et qu’il n’écarte pas des projets alternatifs.

 

C'est cette ambition là que les Communistes du Val d'Oise, leurs élus, portent et sur

lesquelles ils se battront avec les populations locales, associations et partenaires, avec lesquels nous souhaitons faire émerger le maximum de convergences.

LA VIE DES ROMS EST UNE AFFAIRE D'ETAT

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Depuis plusieurs mois déjà des centaines de familles de la communauté ROM se sont installées sur le territoire de la commune de Sarcelles. Ce n’est pas la première fois et si rien ne change ce ne sera pas la dernière. Nous en déplorons  les dégâts humains et matériels qui sont considérables pour toutes les parties concernées.

 

La situation est d’autant plus dramatique et nous touche que parmi ces familles, les enfants sont nombreux. La place de ces enfants devrait bien évidemment être à l’école, et respectueuse de ses principes constitutionnels, notre République devrait faire en sorte qu’ils y soient. Oui mais…

Les communistes de Sarcelles sont évidemment mille fois en faveur de la scolarisation de ces enfants, et tout autant pour sortir ces familles de la situation de misère dans laquelle elles se trouvent.

Pour autant il n’est pas acceptable que la ville de Sarcelles assume seule cette situation. L’Etat est le garant des libertés publiques, garant de la scolarisation de tous les enfants,  garant des conditions de vie, de logement et de l’accès aux ressources de tous les citoyens résidant sur son territoire. C’est à l’Etat d’agir dans le respect des droits. Oui Sarcelles assume déjà une charge sociale dont elle peut être fière à juste titre mais qui est bien plus forte que nombre d’autres villes aux alentours.
Non il n’est pas possible d’ajouter des centaines de familles sans ressources aux milliers de familles vivant déjà dans de grandes difficultés sur la ville. Non il n’est pas possible de loger des centaines de familles supplémentaires alors que des milliers de Sarcellois attendent en vain un logement et ce malgré  près de 70% de logements sociaux sur la ville.

 

Aujourd’hui certains voudraient que la commune, en attendant que l’Etat bouge le petit doigt, assume seule la responsabilité de l’intégration scolaire, sociale et économique.

Les communistes de Sarcelles  le disent clairement : la charge de cette scolarisation ne peut pas être renvoyée aux seuls maires concernés par les campements. Des mesures à l'échelle nationale et à minima à l'échelle de l'Ile de France doivent être prises pour que l'accueil de ses enfants se fasse de façon équitable sur toutes les communes. Les difficultés sociales des familles pèsent déjà trop lourdement aujourd’hui, sur la réussite scolaire de nos enfants et ce malgré les efforts immenses réalisés par la commune pour rénover les écoles et accompagner les efforts des équipes enseignantes.

En fait c’est à l'Etat de négocier ou d'imposer une prise en charge équitable de ces familles comme il l'a fait pour la prise en charge des jeunes mineurs étrangers isolés arrivant en France. Autrefois accueillis quasi exclusivement sur le 93 et les départements d’Ile de France où ils arrivaient  essentiellement, ils sont aujourd’hui répartis sur tous les départements français sur la base de critères prenant en compte la population et la charge sociale du territoire. Vous trouverez toutes les informations à ce sujet en cliquant sur ce lien : http://www.justice.gouv.fr/la-garde-des-sceaux-10016/ameliorer-la-prise-en-charge-des-mineurs-isoles-etrangers-25750.html

C'est d'autant plus à l'Etat de prendre ses responsabilités que des dizaines de milliards ont été votés par le Parlement européen pour assurer l'intégration de ces familles. Or selon Viviane Reding, la vice-présidente de la Commission chargée de la Justice en charge de ces questions, ces milliards (50) n'ont pas été utilisés par les Etats membres. La France, à elle seule, aurait pu utiliser 4 milliards d’euros : «Nous avons mis l’argent sur la table. Il pourrait servir aux maires et je vois que cet argent n’est pas utilisé», a déploré Reding regrettant l’absence de «projet d’insertion».

Il n'est pas acceptable pour nous que l'on prenne les collectivités locales et leurs populations en otage et qu’on les culpabilise alors que la charge sociale des communes en question est déjà démesurée. Nous exigeons de l’Etat qu’il assume ses responsabilités, qu’il scolarise ces enfants en répartissant ces familles, humainement, dans le respect des volontés de chacune, mais sur tout le territoire national. Un véritable projet d’insertion pour les familles qui le souhaitent doit être mis en oeuvre : logements, insertion professionnelle des parents, professeurs supplémentaires, locaux scolaires agrandis si besoin ; mais une fois encore en répartissant ces familles équitablement sur la base d'un projet d'intégration global.

Il apparaît qu'un tel projet a été proposé en son temps par la France mais qu'il n'est pas mis en oeuvre.  Si tel est le cas nous appelons tous les élus, toute la population à s’adresser au gouvernement  afin qu'il mette en cohérence les convictions humanistes de tous ceux qui ont permis le changement politique de 2012 et les actes de nos dirigeants, surtout que ceux ci sont aux commandes d'un pouvoir qu'ils détiennent sans partage.

Pour notre part comme de nombreux militants des droits de l’homme de divers mouvements et associations nous n’avons de cesse d'agir pour une solution positive à ce drame humain et ne partageons pas les déclamations outrancières d’un Ministre Valls qui oublie les racines de son histoire et au passage de l’histoire de son pays d’accueil et d’adoption.

En conclusion, nous exigeons qu’un groupe de travail réunissant l’Etat, les Préfets de l’Ile de France, les Maires des toutes les communes se tienne en urgence pour convenir des principes, des moyens et des critères d’une prise en charge équitable qui permette enfin la scolarisation de tous ces enfants et une intégration durable en France et en Europe.

 

 

Cliquez sur le lien et en quelques dessins vous en saurez autant qu'en 20000 pages. Pépites vidéo

ANI : Témoignage d'un salarié de Sarcelles

Le 11 janvier 2013 le Patronat et certains syndicats minoritaires signaient un Accord National Interprofessionnel.
Aussitôt le Président de la République et le Premier Ministre, applaudis par Mme Parisot, Présidente du Medef, promettaient que le Parlement allait voter une Loi entérinant l’ANI sans rien y toucher.L’accord, aussitôt qualifié d’ Â« historique Â», échangerait quelques miettes et promesses contre une flexibilisation accrue du salariat. En gros les patrons bénéficieraient de plus de droits face à leurs salariés. En particulier les protections attachées au CDI et défendables devant les Prud’hommes seraient balayées sous prétexte de compétitivité et de défense de l’emploi.

« OPINIONS Â» est allé à la rencontre de Jean Louis D…..., un syndicaliste     Sarcellois cadre dans une PME de l’aéronautique de la Région Parisienne :« OPINIONS Â» : Pourquoi votre syndicat n’a-t-il pas signé cet accord ?
JL D
 : Dans mon entreprise, filiale d’un groupe leader mondial dans l’aéronautique, l’accord permettrait à mon patron de nous déplacer à Toulouse sans que nous puissions nous y opposer. Imaginons que je refuse parce que ma vie est ici, et que ma femme travaille à Sarcelles. Dans un cas semblable aujourd’hui le patron devrait me licencier et je pourrais défendre mes droits jusqu’au Prud’hommes.
Si l’ANI est transformé en Loi mon refus serait analysé comme une faute et je serais licencié sans pouvoir me défendre.« OPINIONS Â»
 : Comment réagissent vos collègues ?JLD : Informés ils comprennent que l’ANI est un marché de dupes. Ils comprennent pourquoi la CGT, FO, la FSU qui sont majoritaires dans le monde du travail par exemple refusent cet accord.
« OPINIONS Â»
 : Qu’attendez-vous du Parlement et du Gouvernement ?
JLD
 : Franchement j’ai bien compris qu’ils céderaient aux sirènes du patronat si nous restions à ne rien faire. Les patrons réclament toujours plus de souplesse des salariés sous prétexte de concurrence. Il y a toujours quelque part dans le monde des salariés moins bien traités et moins chers. Et pour les patrons la seule réponse serait de nous adapter. Il y d’autres solutions que ce nivellement par le bas dont les résultats désastreux frappent de plein fouet les peuples et toutes les sociétés européennes.
La droite s’apprête à voter avec les députés socialistes qui soutiendront le texte du Medef ! Sarkozy n’aurait pas rêvé mieux ! Les députés du Front de Gauche promettent de relayer nos arguments à l’Assemblée. Quelques députés socialistes semblent également troublés de voir la majorité des syndicats s’opposer à cet « accord Â».
​

Nous étions 200 000 à manifester le 6 mars pour exiger que les députés résistent au chantage des patrons.
C’est dans cette voie qu’il faut persévérer.

 
Les expulsions locatives en forte hausse dans tout le pays

UNE SOLUTION RESPECTUEUSE DES DROITS DE L'HOMME POUR LES ROMS COMME POUR TOUS LES INDIVIDUS ET LES FAMILLES

 

Les communistes de Sarcelles comme ceux d'autres communes et de nombreuses associations représentatives demandent la tenue d'une conférence nationale sur la question ROM.

Nous exigeons que l'on cesse de stigmatiser une population pourchassée depuis des générations par les pouvoirs en place et que l'on permette aux familles qui le souhaitent, l'immense majorité d'entre-elles, de s'installer dans notre pays dans des conditions dignes et respectueuses des Droits de l'Homme et de l'enfant.

 

Nous exigeons qu'une prise en charge équitable de ces familles se fasse sur l'ensemble du territoire national. Les moyens pour cette prise en charge doivent prendre en compte la réalité des familles, leurs demandes, et les charges sociales des territoires concernés.

L'Etat doit imposer cette prise en charge y compris à Paris, à Neuilly, à Puteaux et à Enghien et autres collectivités aux moyens importants et dont l'investissement social est bien faible en proportion.

Fin de la trêve des expulsions locatives et du plan hivernal, combien de personnes vont-elles encore se retrouver à la rue ?

​

 

 

Malgré les annonces répétées de la ministre du Logement et du Premier ministre concernant la sortie d’une gestion saisonnière de la grande exclusion, les résultats du nouveau compte à rebours du Collectif des associations unies ne montrent aucun changement d’orientation concret sur les territoires où prévaut toujours une logique urgentiste d’accueil humanitaire. La perspective d’une politique orientée résolument vers l’accès prioritaire au logement semble s’éloigner de jour en jour.

À une semaine de la fin de l’hiver, les projets territoriaux se sont arrêtés à l’étape de préconisations de solutions, la notification des crédits venant d’arriver. Le budget annoncé devrait permettre de pérenniser certaines places ou d’en créer de nouvelles.

Cependant, l’absence de visibilité sur les solutions mobilisées laisse craindre cette année encore de nouvelles remises à la rue, qui viendront s’ajouter aux personnes restées cet hiver sans réponse malgré leurs appels au 115, et demain, à celles menacées d’expulsion, alors même que le dispositif d’hébergement est saturé et inadapté (les demandes ont augmenté de 28 par rapport à février 2012, 51 n’obtiennent pas de places d’hébergement). Une perspective inacceptable, sans compter l’accélération des évacuations de bidonvilles sans solution (Rhône, Essonne, Paris...) qui font suite aux propos intolérables tenus récemment par le ministre de l’Intérieur. Une vingtaine d’expulsions sont par ailleurs « programmées » d’ici l’été.

Le Collectif des associations unies souhaite rencontrer rapidement le Premier ministre pour trouver des solutions comme il s’y était engagé.

Il est impératif de développer la prévention de TOUTES les expulsions, qui reste malgré des mesures annoncées dans la future loi, la grande oubliée du plan quinquennal : une garantie universelle des risques locatifs, sans prévention des expulsions digne de ce nom ne saurait résoudre cette question.

Comme nous l’avions annoncé lors de notre dernière mobilisation et après avoir été reçu à l’Assemblée nationale,nous appelons à un moratoire en 2013 pour toutes les expulsions locatives sans solution, avec dédommagement des propriétaires,en attendant que les chantiers gouvernementaux aboutissent. Il permettra pendant ce temps de trouver des réponses dignes et d’éviter des conséquences dramatiques pour les plus fragiles de notre pays.

L’accès et le maintien dans le logement doivent être sans cesse recherchés. Cet objectif rend plus que jamais nécessaire la construction ou la captation de logements abordables, adaptés à la situation et aux ressources financières des ménages.

Quand les mises en chantiers sont en net recul, la baisse de la TVA à 5% pour la construction et la rénovation de logements sociaux est une très bonne nouvelle pour tenir la promesse ambitieuse de créer 500 000 logements neufs par an dont 150 000 sociaux. Néanmoins, l’offre nouvelle de logements sociaux est devenue inaccessible à de nombreux ménages fragilisés, dès lors développer une offre de logements à destination des plus vulnérables est une nécessité impérieuse.Qu’en est- il du « super PLAI » annoncé depuis des mois par la ministre du Logement ?

Les associations seront très attentives à la future Loi sur le logement et veilleront à ce que personne ne soit expulsé ou remis à la rue sans solution.

*Basé sur un échantillon d’une vingtaine de départements : le Gard, l’Indre-et-Loire, les Hautes-Pyrénées, l’Yonne, le Val- de-Marne, le Rhône, la Haute-Garonne, la Loire-Atlantique, le Nord, Paris, le Bas-Rhin, la Charente, la Gironde, les Bouches- du-Rhône, le Vaucluse, la Côte-d’Or, Le Maine-et-Loire, le Pas-de-Calais et le Tarn-et-Garonne.

 

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