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« OPINIONS » a sollicité quelques amis :
que pensez-vous de la situation ? Que croyez vous qu’il soit possible de faire ?

Questions ouvertes.
Réponses libres.

Les points de vue sont différents, ils tiennent à la personnalité de chacun

et au parcours de leur engagement politique et social.

Mais tous témoignent dans leur diversité d’un désir d’agir en commun

et de promouvoir des solutions humaines et solidaires.
Jean Jacques KRYS, Sylvie LAPOSTA, Manuel ALVAREZ, Anissat MAHAMAT, Farouk ZAOUI, Cynthia MOUYOMBO, John BORGES,
Shaistah RAJA, Christian SERANOT, Anissat DJOUNAID, Malik DIALLO
Merci à tous ! « Opinions » est fier de vous accueillir.

 

Construire ensemble
un nouveau monde

                                                                              Par Jean Jacques KRYS

 

Un enseignant décapité par un fanatique. Notre peuple sidéré d’effroi et de colère qui découvre qu’il faut s’attaquer aux tueurs et à leur commanditaires, sans stigmatiser personne.

Une pandémie qui se répand à la surface du monde face à laquelle les grands laboratoires de recherches réagissent en rapaces  plutôt qu’en terme
d’humanité.

Le système de santé dont on poursuit le démantèlement.

Des soignants qu’on applaudit mais auxquels on refuse des revalorisations de salaires et des embauches.

Un million de nouveaux pauvres en France mais des records de profits pour les leaders de la Bourse notamment pour les groupes pharmaceutiques.

Jamais l’actualité économique et sociale n’a si bien révélé la profondeur de la crise qui bouleverse notre pays.

C’est la Loi du profit à tout prix qui à généré les ghettos ou grandissent ceux qui croient n’avoir le choix qu’entre le trafic ou le fanatisme.

C’est la Loi du profit à tout prix qui laisse aux groupes pharmaceutiques la
liberté de préférer l’argent à la Santé pour tous.

C’est la Loi du profit à tout prix qui génère la paupérisation du plus grand nombre quand les 1% les plus riches accumulent tant et plus.

Ce système  a fait son temps. Il saccage l’homme et la nature. Il génère
l’inhumanité. Il laisse en jachère les formidables capacités offertes par les sciences.

Nous ne sommes pas prêts à rester spectateurs de ce jeu de massacre.

Partout où nous sommes, partout où nous avons une influence, nous nous efforçons de rassembler, de développer les solidarités contre les égoïsmes.

Nous proposons l’action contre la passivité et le renoncement.

Nous tentons d’expliquer les causes, de désigner les responsables et de mettre en évidences leurs mensonges destinés à faire perdurer leur domination.

Nous sommes communistes. Et nous vous invitons à participer avec nous à ce combat pour l’homme et la planète.

Une 2ème vague sanitaire et sociale
qui rapporte aux actionnaires

                                                                                 Par Manuel ALVAREZ

Vague de malades dans les hôpitaux, vague de licenciements dans les entreprises et vague de bénéfices au CAC 40.
Un exemple significatif : Sodexo (le géant de la restauration collective ) a versé 420 millions de dividendes à ses actionnaires en 2020. Il a bénéficié du chômage partiel payé sur fonds publics. Mais il annonce le 28/10 qu’il veut licencier 2000 salariés.

Un rapport démontre à quoi ont servi les aides versées par l'État pendant la crise (…). Depuis mars 2020, le gouvernement a ouvert en grand les vannes des aides publiques, crise économique oblige.  Un tiers des entreprises du CAC 40 ont distribué des dividendes pendant la période, pour un montant total de 30,3 milliards d’euros. Huit firmes ont même augmenté les dividendes versés par rapport à l’année dernière. Lisez le reste de cet article sur l’Humanité du 13 Octobre 2020.
Certes le soutien à l’économie est nécessaire tout comme il est indispensable à la santé publique et vital pour l’ensemble des familles fragilisées par la baisse de leurs revenus.
Mais le choix du gouvernement est très ciblé : 281 grandes entreprises vont se partager 2,5 milliards d’euros, soit, en moyenne, un chèque de 9 millions d’euros par entreprise ! À l’autre bout du spectre, 323 291 TPE vont percevoir 304 millions d’euros, soit un chèque de… 940 euros.

Les citoyens peuvent légitimement s’interroger : Alors que le re confinement s’organise autour du maintien des activités économiques. Alors que cette priorité contredit parfois les mesures propres à préserver notre santé. Pourquoi les fonds publics restent ils distribués aussi généreusement vers les plus gros ? Pourquoi les aides ne leur sont-elles pas attribuées sous réserves de contrôle quant à leur usage et sous réserve du maintien de l’emploi ? Pourquoi laisse-t-on prospérer sans les sanctionner ces corona-profiteurs qui empochent les aides et licencient quand même ?

A Sarcelles comme ailleurs, il serait peut-être temps d’écouter plus attentivement ce que disent les parlementaires communistes et de participer plus activement à la construction d’une alternative à cette course de dupes. 

Agir ensemble contre tous les fascismes

                                                                                        Par Jean Jacques KRYS

Samuel PATY était un enseignant comme tous les autres.

Dans un collège comme les autres

Et une banlieue comme les autres.

Aucune singularité ne le prédisposait à subir un tel martyr.

Il faisait son travail d’enseignant et voulait inciter ses élèves à devenir des citoyens dans un pays libre. Des citoyens conscients du monde qui les entoure et capables de distinguer le vrai du faux.

On pourrait en dire autant de ceux qu’on a égorgé à Nice dans une église.

Pareil encore pour ce prêtre orthodoxe blessé par balle devant son église à Lyon.

Tout comme rien ne distinguait les clients de l’Hyper Cacher de Vincennes ou les enseignants et les élèves de l’école Ozar haThora de Toulouse.

C’est un fascisme qui les a désigné comme cibles.

Ce même fascisme qui a tué les caricaturistes de Charlie hebdo.

Un fascisme paré des couleurs d’une religion. Mais un fascisme tout de même. Avec son cortège de violence et de fanatisme. Avec un regard sur les autres, sur les mécréants, qui contredit en tout le message de paix et d’humanité véhiculé par les croyants.

Il nous faut combattre ce fascisme. Tous les moyens doivent être réunis à cet effet : ceux de l’Etat comme ceux des citoyens rassemblés.

Il faut aussi aider, celles et ceux que leur idéologie attire, à leur échapper. Singulièrement les plus jeunes. Nous les côtoyons. Nous les savons parfois désespérés. Convaincus que cette société leur refuse tout avenir et qu’ils n’ont le choix qu’entre trafic et violence.

Nous leur devons la vérité : oui cette société les enferme dans des ghettos. Oui elle a n’a jamais vraiment cessé de vouloir coloniser et asservir les peuples. Oui elle est inégalitaire et injuste.

Mais la solution n’est pas chez les fanatiques qui égorgent les professeurs et les croyants, ou qui mitraillent les enfants. Elle n’est pas chez ceux qui agitent le racisme et la haine de l’autre.

Nous leur devons encore une autre vérité : Il n’y a pas de solution facile. Il n’y a pas de solution rapide. Il faut lutter. Il faut se rassembler et lutter. Pied à pied. Pour un emploi. Contre les discriminations. Pour le respect. Pour les libertés. Celle des femmes comme celles des hommes.

Au fond, par-delà la diversités de leur croyances, et des circonstances de leur assassinat, ces hommes, ces femmes, ces enfants nous interpellent tous : Ils nous appellent à choisir les lumières contre l’obscurantisme. Leur rendre hommage c’est lutter et rassembler toutes les victimes de ce système qui fait le terreau sur lequel prospèrent les fanatiques.

Engagé volontaire pour l'être humain

                                                                                            

                                                                                             Par Malik DIALLO

 

 

Natif de Sarcelles, j’ai été élevé au sein d’une famille nombreuse avec des valeurs fondées sur la solidarité, le respect d’autrui et la pratique saine de ma religion.
Ces valeurs m’ont permis de m’épanouir sainement et d’appréhender sainement ma vie d’adulte.
Sarcelles est une ville multiculturelle, où plusieurs nationalités et religions cohabitent depuis toujours sans heurts entre les communautés.
Je me souviens que mon enfance et mon adolescence ont été martelées par le mot « anti sémitisme », un terme souvent étudié à l’école ou relayé dans les médias mais que je n’ai jamais eu à affronter dans la rue car mes camarades et moi ne faisions pas d’amalgames entre nos appartenances
culturelles ou religieuses.
Aujourd’hui, nous subissons un harcèlement avec les mots « séparatisme », « islamisme radical », « crise économique », « distanciation » etc...
Des mots encore une fois relayés en boucle par le gouvernement et les médias.
Ce jeu de rôles perpétuel entre les communautés et ces jeux des mots sont entretenus par nos dirigeants et les médias pour faire croître la division entre les citoyens et
augmenter les préjugés entre eux.
DIVISER POUR MIEUX RÉGNER...
Cela me rappelle une expérience que j’ai vécu, en 2010, à l’armée où toutes les nationalités se croisent.
Certains de mes compatriotes « blancs » n’avaient jamais vu de noirs ou de maghrébins. La seule image et opinion qu’ils en avaient, étaient celles que les médias leurs diffusaient.
J’ai ressenti beaucoup de méfiance et presque de la peur de leur part et de mon côté un sentiment de mal-être vis-à-vis d’eux car on m’a toujours dis que c’était « eux » les racistes.
Nous avons cohabité, nous nous sommes découverts et nous avons partagé plusieurs moments de galères durant des semaines dans une ambiance fraternelle.
L’union, la solidarité, l’écoute de l’autre a levé nos appréhensions et a permis de créer une cohésion positive entre nous.
Il faut entretenir l’éveil des consciences, stopper l’endoctrinement causé par les médias et les dirigeants...
A travers sa diversité citoyenne, une ville comme Sarcelles peut constituer un bon rempart face à ces assauts du gouvernement et être un bon exemple de cohésion sociale.
Mais pour se faire, il faudrait que chaque citoyen soit acteur de cette situation.
Il faut trouver une solution pour instaurer un équilibre entre les habitants en stoppant le communautarisme, en proposant des emplois aux jeunes et éradiquer les écarts sociaux visible dans notre ville.
Les parents, les enseignants, la municipalité, les chefs religieux etc...doivent former un bloc et véhiculer un message de paix et de solidarité.
Dans  chaque catégorie cité ci-dessus, il serait bénéfique de nommer un médiateur qui pourrait faire un sondage auprès des habitants pour connaître les difficultés
rencontrés, parler de leurs appréhensions etc...
Ces représentants doivent participer  aux conseils municipaux pour en débattre et essayer d’apporter des solutions.
Mettre en place des campagnes de sensibilisation dans les quartiers pour débattre sur les sujets sensibles d’actualité et les diffuser dans le journal de la ville.
La violence est en forte hausse dans notre ville, notamment les agressions à l’arme blanche. Pour y remédier, il est urgent
d’instaurer un collectif de jeunes médiateurs de la citoyenneté qui pourrait lors d’un conseil municipal apporter ses idées et proposer des solutions pour lutter contre ce fléau qui s’accroît de jour en jour. Un genre de conseil municipal formé que de jeunes de Sarcelles. Deux ambassadeurs par
quartier qui viendront exposer les
problèmes soulignés dans leur zone. Pour qu'on puisse instaurer un dialogue et
surtout des solutions sur la table.
Je voudrais aussi créer un pôle prévention tenue par les mamans et rien que les mamans. Car les mamans sont les pièces maîtresses  pour construire un avenir solide. Chaque personne dans les quartiers,  on un grand respect envers elles. Elles sont écoutées et surtout suivies par tous . Voila ma pensée et mes idées 😉

Reconfinement
                                                                                 Par Sylvie LAPOSTA

 

 

La France entre dans une nouvelle phase de confinement.

Avec cette fois un aménagement des mesures destiné à permettre le maintien des activités économiques.

Pour qui aura écouté attentivement le Président de la République faire part de ses décisions au moins un aveu de taille et un mensonge auront été évidents :

Premièrement Emmanuel Macron admet que nous n’avions pas assez anticipé l’ampleur de cette seconde vague.

Secondement il tente de faire croire qu’un immense effort d’investissement a été réalisé entre mai octobre 2020 au bénéfice des services de santé.

Sur le premier point il passe sous silence les multiples avertissements lancés par les scientifiques et qu’il ne fallait pas entendre car il fallait à tout prix laisser croire que les stratégies de l’Etat était infaillibles.

Sur le second point on aura rarement vu à ce point le culot élevé au rang de politique nationale !

Les soignants n’ont pas cessés de manifester et de souligner les manque de lits, les manques de postes. Ils n’ont pas cessés de dire que le Grenelle de la santé était décevant et décourageant.

Les soignants risquent toujours leurs vies. Ils compromettent leur vie familiale pour sauver les prochains. Ils n’ont eu en retour que des promesses de primes et des médailles !

On a continué à fermer des lits en 2020. Et pendant ce temps les groupes pharmaceutiques se gavent. Et pendant ce temps la seule usine qui pourrait en France se reconvertir et fabriquer le principe actif du paracétamol est menacée de fermeture.

Quant aux EPAHD, où l’on pourra cette fois visiter nos anciens, il y manque toujours l’équivalent de 100 000 postes.

Certes Emmanuel Macron n’est pas responsable du virus. Mais il est responsable d’une politique désastreuse qui continue à désarmer notre système de santé, à affaiblir notre industrie, à enrichir des profiteurs, à générer 1 million de pauvres supplémentaires que l’on retrouve dans files d’attente des associations caritatives.

Le virus doit être combattu. Un vaccin doit être recherché et une fois trouvé venir enrichir le patrimoine de l’humanité. Les solidarités de toutes sorte doivent être déployées. Et les luttes doivent être déployées et amplifiées pour remettre notre monde à l’endroit.

S’engager en politique
                                                                            Par Anissat DJOUNAID
                                                                  Citoyenne engagée en politique

                                                             Conseillère Municipale de Sarcelles

 

J’ai osé faire un pas timide dans la politique, dans l’espoir de faire bouger les lignes, dans l’espoir de faire bouger les choses, dans l'espoir d’améliorer le quotidien de mes compatriotes, de mes enfants, de contribuer à faire sauter le plafond de verre qui semble freiner une certaine catégorie des citoyens.

Cinq mois après la victoire aux élections municipales, je suis toujours, sur mon questionnement, à savoir comment puis-je m’y prendre en tant que citoyenne, ou en tant que mère, ou en tant qu'élue de la République pour y arriver ?

Comment faire en sorte que nos enfants ne subissent plus les diverses discriminations que nous connaissons ?

Pour ne parler que de mon expérience personnelle, qui je suis certaine n’est pas un cas unique, j’avoue que très tôt j’ai compris que pour prétendre à une certaine qualité de vie, il fallait faire partie de l'élite.

Alors, j’ai essayé d’éduquer mes enfants dans le respect de l’autre et des institutions. Je les ai envoyés dans les meilleures écoles de la République.

Deux d’entre eux poursuivent des études dans des écoles d’ingénieur.

Mais est-ce suffisant ? Non ! Car, en troisième année d'école d’ingénieur mon aîné devait faire un stage en entreprise pour valider son année. Malgré une cinquantaine de CV envoyés aucune entreprise n’a répondu positivement, j’ai dû prendre mes responsabilités et lui payer un voyage dans mon pays d'origine pour qu’il fasse son stage afin de sauver son année scolaire.

Cet été pour valider sa 4eme année il a dû utiliser l’adresse d’un de ses camarades de classe qui habite dans le ​16ème pour avoir un stage. Aujourd’hui il est en 5ème année (dernière année).

Ma question est : Comment en tant qu'élus pouvons-nous faire en sorte que les enfants issus des cités soient appréciés à leur juste valeur ? Comment leur ôter cette étiquette discriminatoire ?

Et pour continuer mon récit son petit frère, qui est en 4eme année d'école d'ingénieur aussi, n’a pas trouvé de stage cette année non, plus mais lui n’a pas de camarade dans le 16eme qui lui prêterait son adresse...

Tout ça me ramène à me poser des questions diverses :


●Quelle alternative avons-nous pour éviter à nos enfants cette discrimination ?
●Quels moyens notre ville pourrait-elle mettre pour soutenir ses futures élites ?
●Quel effort collectif pourrait-on consentir pour faire briller ces pépites issues de la cité ?
●Doit-on tout simplement se dire que le destin est le destin, et qu’un fils de prolétaire reste prolétaire quoi qu’il fasse ?

ALORS, CE « JOUR D'APRĖS » ?


                                                                          Par John BORGES
                     Elu, syndicaliste et responsable local du PCF

 


Le jour d'après, c'est comme le jour d'avant, mais en pire…

Il y a déjà un an, commençait une bataille historique contre le projet de contre-réforme de la retraite par points. Mais un an plus tard, le danger dicté par une politique radicalement antisociale, au nom de la crise sanitaire et économique, est certainement encore plus grand.

RETRAITE PAR POINTS :
Si la lutte aura permis de
contraindre le gouvernement à «ajourner» la mise en place de la réforme, au début de la crise du
Covid-19, elle n'est pas pour autant enterrée. Le gouvernement étudie à l'heure actuelle, en pleine crise sanitaire et sociale, plusieurs scénarios pour la remettre en scène dès 2021, en prenant désormais le prétexte de la crise économique pour aller
encore plus loin dans l'écrasement des droits des futurs retraités.

REGRESSION SOCIALE AU NOM DE LA CRISE :
Si la crise sanitaire à révélé l'état
désastreux des services publics et de l'industrie dans le pays, conséquence de plusieurs décennies de politique libérale (hôpitaux surchargés, pénurie de matériel, de personnel, de tests, désorganisation des services, etc…), il aura permis aussi de démontrer que l'argent que nous réclamons depuis des années existe !

Ainsi, depuis le début de la crise :

470 milliards d'euros ont déjà été débloqués pour « aider » les entreprises. Ce qui ne les empêche pas de licencier massivement dans tous les secteurs.

Début septembre, de nouveau 100 milliards qui ont été donnés, sans contrepartie, au patronat au nom de la « reconstruction ».

En revanche, pour les salariés, qui subissent en premier lieu les conséquences de la crise : ZERO euros et des vagues de licenciements. Qui plus est, c'est à eux que l'on va demander de rembourser ces cadeaux au patronat, via leurs impôts, leurs cotisations sociales, et surtout via de nouveaux plans d'économie contre les services publics et, au sein des entreprises, pour maintenir le niveau des dividendes versés aux actionnaires qui, eux, sont les véritables assistés.

« La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat » ! Alors partout où nos conquis sociaux sont attaqués, unissons-nous pour les défendre, comme nous avons fait à Sarcelles en cette rentrée, avec le soutien des Élus et de la population, contre la suppression d'une classe en maternelle, contre l'augmentation du nombre d'élèves dans les collèges, pour réclamer des moyens dans les maisons de retraite etc…

Si à Sarcelles, l'engagement des Élus de la majorité de gauche va dans ce sens, il va sans dire que notre travail serait grandement facilité par une réelle volonté de politique sociale à l'échelle nationale. Alors imposons-là, démocratiquement.

DANGER  POUR LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES :
Plus globalement, la crise sanitaire donné l'occasion au gouvernement l'occasion d'imposer une véritable dérive autoritaire (voire totalitaire) et réactionnaire de l'État, potentiellement gravissime du point de vue des libertés individuelles et démocratiques. Du musellement de la société à l'atteinte aux droits fondamentaux, il n'y a qu'un pas.. qui est déjà franchi !

NON AU TERRORISME ISLAMISTE ! ET NON À LA CAMPAGNE ANTI-IMMIGRÉS ET RACISTE !

L'assassinat de Samuel Paty nous à tous bouleversés. Mais à ce sentiment d'horreur s'ajoutent maintenant l'écœurement, le dégoût et la peur face à la campagne sécuritaire, raciste et xénophobe qui s'est enclenchée, accompagnée de cette cabale contre la gauche, accusée « d'islamo-gauchisme » alors qu'elle ne fait que dénoncer les discrimination et les amalgames. Tout le monde aura compris la manipulation électoraliste. En effet, aucune de ces mesures ne peut stopper l'obscurantisme ou le fanatisme meurtrier, mais elles confortent les racistes et les xénophobes.

 En ligne de front contre le COVID19


                                                                  Cynthia MOUYOMBO
                   Elue, syndicaliste et adhérente au PCF

 

Aujourd'hui malheureusement la COVID19 continue de frapper fort. 

Face à ce fléau, pour ma part agent soignant, j’ai choisi de me mobiliser et de prolonger mon engagement syndical au sein de la CGT, en adhérant au Parti Communiste car je n’ai pas envie de compter les points, de voir passer les mauvais coups. Il faut construire une autre société.

Je veux que ça change et je m’engage pour construire une perspective politique qui remette les choses dans le bon sens.

A vous de choisir, à nous d’agir ensemble et voilà la réalité à transformer.

 

Au niveau de Sarcelles malheureusement le virus est bien là et nous avons à déplorer encore des cas COVID et ce notamment dans les EPADH.

 

Pas beaucoup encore pour le moment, mais des résidents/patients et des salariés sont déjà touchés. 

Dans ce combat les personnels se battent toujours pour avoir le matériel de protection, mais malheureusement vu le coût pour ces grands groupes, la qualité n'est pas au top. Des exemples : masques chirurgicaux qui engendrent des boutons, des nausées, des allergies, des difficultés à respirer ...

Concernant les gants jetables ils sont obligatoires mais de l’avis des utilisateurs de très mauvaise qualité pour les soignants hébergements de les doublés.

Les surblouses également sont de basse qualité.

Les renforts sont eux encore en cours de recrutement pour la désinfection, et la décontamination alors que l’épidémie frappe fort. Quand arriveront-ils ?

Une Unité COVID a été recrée, ce qui a remis l'établissement en 3R (stade 3 correspondant au niveau d’alerte maximum).

Les familles peuvent venir visiter leurs parents 45 minutes par jour. Malheureusement pour certaines directions on préfère masquer ses responsabilités en faisant courir la rumeur disant que ce sont les soignants qui auraient apporté la COVID!!

Il y a urgence à rassembler les énergies et les compétences, il n’y a pas de place pour le dénigrement de ceux qui sont en première ligne et le payent depuis le début.

 

Et dans les hôpitaux de quoi souffre-t-on ?

 

Les 4000 lits promis par le SEGUR de la santé ne sont toujours pas arrivés. Ils manquent cruellement dans les services hospitaliers. D'autant qu'en 2019, 3400 lits avaient été fermés. A ce jour il y a 5000 lits de réanimation disponibles contre 7000 en avril ! Depuis mai, rien de sérieux n'a été fait. En Italie au contraire 6600 médecins ont été embauchés et 14500 infirmiers.


Macron a caché tout cela pendant son intervention et pour cause, de toutes parts – surtout du côté des plus hautes autorités de l’Etat – il avait été annoncé qu’il n’y aurait pas de deuxième vague de l’épidémie de Coronavirus. Puis, le 14 juillet dernier, un « nous sommes prêts » avait été lancé avec assurance et aplomb par le président de la République, au cas où par hasard elle surviendrait quand même.

 

La vérité c’est que malgré la réunion dite du « Ségur de la santé, le pouvoir a continué à fermer des lits dans de nombreux hôpitaux, à Caen, Nantes, Tours, Limoges, Nancy, Reims, Marseille, Nice…

 

Aujourd’hui comme le dit Patrick Le Hyaric, Directeur du journal l’Humanité, la deuxième vague est là, et elle semble arriver avec plus de force que la première.

 

Certains médecins ont même annoncé ces derniers jours que l’épidémie est hors de contrôle. De fait le nombre de malades augmente, tout comme le nombre de lits de réanimation occupés.

Autrement dit, même si nous savons qu’il est difficile de combattre ce virus, il faut bien noter que cette reprise épidémique signe l’échec de la stratégie gouvernementale à laquelle il faut évidemment ajouter les politiques d’austérité menées depuis des années sous injonctions des institutions européennes.

Nous pensons à toutes celles et ceux qui sont touchés par la maladie et à leur famille en souffrance.

D’autres malades en attente de soins voient leurs traitements ou opérations retardés du fait de la suroccupation des hôpitaux, avec parfois de graves conséquences à moyen terme.

Il est indispensable de prendre toutes les mesures de précautions et de protections sanitaires. On s’étonnera cependant que les travailleurs puissent se rendre sur leurs lieux de travail mais qu’on ne puisse pas aller au théâtre, au cinéma ou à la librairie du coin.

D’autre part, dès lors que les masques sont obligatoires parce qu’ils constituent un moyen de préservation de la santé, ils doivent être gratuits.

 

Vous voyez de l’échelon local à l’échelon national les questions restent les mêmes car c’est toujours la même inversion des valeurs qui est en œuvre : la course au profit, à la rentabilité financière ou la priorité à l’humain et à la santé.

L’ Éducation éprouvée par les crises sanitaires et sécuritaires

Par Shaistah RAJA
Adjointe au maire chargée
de l'éducation et des nouvelles technologies

 

Il aura fallu un attentat aux relents moyenâgeux pour voir enfin la réalité des difficultés que rencontrent les professeurs, un manque de soutien de la hiérarchie pour ne pas dire un immobilisme. Un manque de moyen pour exercer leur profession de manière correcte en dépit de leur bonne volonté.

Avant on ne voulait pas voir, pas entendre, on ne pouvait pas parler. Depuis la décapitation ignoble d’un professeur qui essayait seulement de transmettre les valeurs Républicaines, on voit, on entend, on parle… mais est-ce qu’on agit ?
Pas vraiment…

Un exemple type vient montrer à quel point le ministère de l’éducation nationale est toujours aussi inerte et sans but : la rentrée scolaire en ce lundi 2 novembre qui après l’allocution du Président de la République et les annonces du Ministre de l’EN devait se faire de manière solennelle en deux temps, un temps d’accueil et de préparation des professeurs, puis un temps de recueillement avec les élèves et élus locaux. Soudainement, le vendredi soir précédent la rentrée, alors que tout avait été mis en place par les localités, on assiste à un rétropédalage, qui fera de ce jour, un rentrée normale comme si de rien n’était.  Alors on ne voit plus, on n’entend plus, on se tait. 

Une crise sanitaire et sécuritaire, la République éprouvée par une série d’attentats ayant pour commencement la décapitation de la connaissance. Un professeur dont on tranche la tête devient alors le symbole de ce ministre qui est en marche sans tête.

L’éducation à travers ce corps de personnels et enseignants, éventré déjà depuis des années par le manque de moyens physiques et pédagogiques, se retrouve à essayer d’avancer sur ses jambes sans sombrer, en portant sur ses bras tous ces enfants qui sont l’avenir de notre pays mais sans tête.

Mais tout n’est pas vain car cet hommage se fait déjà , il est digne et solennel, par le dévouement des enseignants, des secouristes et  soignants, des agents d’entretien, et toute personne à l’œuvre,  dévoués pour le  bien commun, risquant leur vie pour faire vivre notre pays. Ce sont tous ces gens qui sont le plus bel hommage que l’on puisse faire à Samuel Paty et tant d’autres victimes des terroristes fanatiques venant d’une secte islamiste ou bien d’extrême droite. Ils veulent nous couper la tête pour nous empêcher de voir, d’entendre, de parler et de faire. Il ne reste plus qu’à nos gouvernants de faire intelligemment sans tomber dans ce piège tendu, de l’immobilisme ou du séparatisme. Car  nous, peuple de France, ne faisons déjà qu’un, nous nous relèverons malgré les coups, et nous agirons avec raison sans céder aux sirènes de l’extrémisme d’où qu’il vienne !

Notre droit de vote

                      Par Christian SERANOT

Elu municipal, enseignant

Lors des dernières élections municipales, nombreuses et nombreux furent celles et ceux qui, pour des raisons multiples n’ont pas pris part au vote. A sa manière, Christian Séranot nous explique pourquoi il vote. Une profession de foi, qui tient d’une carte du tendre électoral. 

Je vote donc je suis.

Tu votes donc tu es.

Il vote donc il est.

Nous votons donc nous sommes.

Vous votez donc vous êtes.

Ils votent donc ils sont.

Le vote pour tous.

Tous pour le vote.

 

Quand je vote, c'est pour toi que je vote.

Quand tu votes, c'est pour moi que tu votes.

Quand il vote c'est pour nous tous qu'il vote.

Quand nous votons, c'est pour tous que nous votons.

Quand vous votez, c'est pour tous que vous votez.

Quand ils votent, c'est pour tous qu'ils votent.

 

Car voter, c'est affirmer que chacun d'entre nous est libre pour tous.

Car voter c'est affirmer que sa liberté s'arrête là où commence celle d'autrui.

Car voter c'est affirmer que chacun a droit à sa libre opinion.

Car voter c'est affirmer que chacun est libre de ses choix.

Car voter c'est accepter que tu ne votes pas comme moi.

Car voter c'est te vouloir libre de ton vote, et le respecter, même si nous ne votons pas de la même façon.

Car voter c'est affirmer que chacun respecte le choix de chacun, au pays de la déclaration des droits de l'homme, de la femme, des enfants, des animaux et du respect de la nature.

Car voter c'est affirmer que nous sommes tous libres et égaux en droits.

Voter est notre droit.

Je vote car je suis fier de toutes celles et de tous ceux qui se sont battus pour que je puisse le faire.

 

Je vote car je suis fier de tous ceux qui sont morts pour la liberté de culte dans notre pays, celui de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Je vote pour tous ceux qui sont morts de ne pas pouvoir s’exprimer.

Je vote pour tous ceux qui sont morts de ne pas pouvoir voter.

 

Je vote pour changer le monde et me sentir aussi léger et cristallin que le poète aux chaussures élastiques et aux poches trouées, que le troubadour des mots et du cœur, qui affirmait que « la justice écoute aux portes de la beauté ».

 

Je vote, riche de tous les espoirs et de toutes les promesses, parce que je crois en l'homme et en la femme, en l'avenir de la jeunesse, avec ma tête dans les étoiles et le reste dans les certitudes incertaines du contingent quotidien.

 

Je vote pour changer notre vie à Sarcelles, dans notre beau pays et ailleurs, en nos ailleurs des ailleurs….

Pour un véritable changement au profit de tous

Par Farouk ZAOUI Citoyen engagé

 

 

 

 

Depuis quelques jours, aucun mot ne peut décrire l’horreur absolue que nous ressentons face à l’assassinat du professeur d’histoire géographie par ce terroriste qui légitime son geste par sa vision erronée de la religion, la république a nouvelle fois été frappé en plein cœur.

L’école est le lieu du savoir, de l’apprentissage, de la culture du dialogue et de l’échange, le lieu où on apprend à s’ouvrir aux autres, le lieu de la découverte, de nos premières passions.
J’ai une pensée fraternelle et solidaire pour cet enseignant, sa famille, ses proches, ses collègues, ses élèves mais aussi pour tous les enseignants de France et ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour Jonathan Sandler victime aussi de cette barbarie.
J’ai aussi une pensée pour ces enseignants des collèges de la ville qui se battaient à la rentrée scolaire afin d’obtenir davantage de moyens afin de faire face à la crise sanitaire et dont le combat n’a pas trouvé écho.
Dans moins de deux ans aura lieu l'élection présidentielle, mais la campagne électorale a déjà commencé. La France a rendez-vous avec la démocratie. Alors que notre pays subit de grands difficultés, sociales, sanitaires, économiques, budgétaires, qui entraînent d'autres problèmes dans les vies comme dans les lieux de vie - à l'école, à l'hôpital, dans les territoires, un pouvoir enfermé dans ses certitudes, a touché à tout sans rien régler.
Je le dis: les mots changent mais les maux restent les mêmes. Les apôtres du communautarisme électoral ont trouvé un nouveau prétexte pour justifier l’échec de leurs politiques et agitent le spectre de la peur et vont chercher ce qui divisent le plus les habitants…
A Sarcelles, j’ai toujours fait la différence entre les solidarités communautaires et le communautarisme ou appelé dorénavant séparatisme.
Il est normal que se constituent des réseaux solidaires ou culturels souhaitant partager une culture ou entretenir une histoire commune. Ce qui est condamnable, c’est l’encouragement a des fins électorales des phénomènes de repli identitaire qui renvoient a des origines ethniques forçant ainsi les habitants a se constituer en lobby électoral et les opposant entre eux.
Cela fait plusieurs décennies, que le communautarisme est posé comme mode de gestion électorale et le regard ethnique qui en résulte contribue aussi au climat de défiance qui oppose les citoyens.
Ce qui s’est passé dans notre ville et se passe dans notre pays va à l’encontre de notre devise républicaine qui devrait être le meilleur remède contre le racisme.
Loin de favoriser la paix sociale, cette stratégie entraîne une compétition communautaire délétère qui n'en finit pas.
L’éducation, la santé, le logement, les transports, l’emploi, le développement durable, le développement économique, la prévention/sécurité…..Ces questions nous concernent tous et ne se règlent pas en opposant le uns aux autres sur le principe du « diviser pour mieux régner ».
Notre pays affronte la deuxième vague de l’épidémie et ses conséquences désastreuses.
La France connait des heures difficiles avec une crise sanitaire sans précédent. Jamais notre engagement contre les inégalités, jamais la capacité de mobilisation et de révolte des Sarcellois, n’ont été si indispensables.
Il faut rendre à notre ville sa force, sa sérénité, son unité.
La ville populaire, c’est le contraire d’un ghetto de riches et d’un ghetto de pauvres. C’est la ville équilibrée, métissée, rassemblée.
La ville populaire, c’est d’abord la ville qui doit avancer en ne laissant personne de côté.
C’est la ville qui doit offrir à tous un service public local fort et permettre de partager ses ressources.
C’est la ville qui doit construire des logements divers et accessibles en toute transparence pour protéger ses habitants de la flambée des loyers.
Une ville populaire ; c’est certainement ce qu’il y a de plus difficile à faire aujourd’hui.
Une ville où, quelle que soit son origine, sa nationalité, sa couleur de peau, sa situation sociale, son parcours, avec parfois ses brisures, on se sente respecté dans ses droits et dans sa dignité.
C’est cette ville à laquelle nous croyons profondément.
C’est la ville qui se donnera les moyens de réussir, non pas contre le voisin, mais avec lui.
L’ambition de la ville où chacun à sa place est plus que jamais nécessaire.
Cette espérance, c’est d’abord pour la jeunesse qu’elle trouve sa raison d’être.
Le droit à la réussite, pour chacun des enfants de Sarcelles est sans doute le souhait que les habitants ont le plus à cœur pour construire les classes moyennes de demain.
Car loin des clichés, Sarcelles doit être une terre de réussite et le laboratoire de la paix. Voilà le pari de la confiance en la jeunesse. Voilà l’avenir qu’il nous faut encore et encore ouvrir, bâtir, construire.
Pour moi, c’est cette idée simple que chacun est capable et en droit d’être acteur de sa ville, de son pays.
Agir pour ne pas subir, innover en étant solidaires d’autant plus nécessaire quand beaucoup de gens souffrent.
Ici, nous devons créer les réponses de solidarité. Quand on voit chaque jour les dégâts sociaux et humains, Nous avons le devoir de construire au niveau local de véritables réponses alternatives et solidaires, dont notre commune, notre pays a tant besoin.
J'ai la conviction que face aux multiples défis de notre monde, une vision claire, une action cohérente et un langage de vérité permettront de récréer de la confiance, de redresser notre pays et de le rassembler dans la justice..
Les habitants doivent pouvoir vivre de leur travail, avec des emplois qui valorisent et permettent de progresser. Les jeunes doivent pouvoir faire des projets de vie et de travail. Les parents doivent pouvoir éduquer et protéger leurs enfants.
Chacun doit avoir accès aux soins et à un logement digne. Nos anciens ont droit à une retraite décente et à une prise en charge de la perte d'autonomie par la solidarité nationale. La sécurité qui est un droit essentiel, doit être assurée : le gouvernement utilise l'insécurité pour faire peur, nous devons la combattre.
Nous devons nous appuyer sur des services publics rénovés, attentifs à chacun, et sur une fiscalité juste.
L'égalité des droits pour tous, et d'abord entre les femmes et les hommes, doit enfin devenir une réalité. La culture doit être mise en avant pour nous inspirer, nous faire grandir et nous réunir.
Nous rêvons d'un véritable changement au profit de tous,

un changement où les mots se transforment en actes.

 Le bénévolat, un outil précieux
pour lutter contre la précarité


                                                                                                          Anissa Mahamat

Conseillère municipale de la ville de Sarcelles,
déléguée aux Services à la Population

Je  crois que nous sommes à un tournant sociétal, y compris en ce qui concerne la précarité. Que j’intervienne en tant que bénévole au sein de deux associations sarcelloises, assistante sociale scolaire ou élue de la ville de Sarcelles, les valeurs du parti socialiste, auquel j’appartiens depuis très longtemps, m’accompagnent.

Si des freins tels que la méconnaissance des actions proposées par certains acteurs associatifs et professionnels de la ville de Sarcelles existent, de nombreux leviers peuvent être mis en valeur, tels que la volonté d’aider les plus fragilisés, l’énergie et la motivation. Il est nécessaire de les utiliser à bon escient, en ne négligeant aucune bonne volonté. Il en va de notre responsabilité collective d’accompagner, de soutenir et de valoriser les actions existantes et de développer les idées qui émergent.

L’un des axes du programme politique de la liste menée par monsieur Patrick Haddad, maire de Sarcelles, est le soutien aux personnes les plus précaires par le biais, entre autres, des plateformes de service publics, des Maisons de Quartier, des associations et des partenaires de la municipalité.

L’un de nos objectifs est de replacer les habitants au cœur des échanges afin de les rendre acteurs et qu’ils puissent être force de propositions.

La crise sanitaire que nous traversons a fragilisé un grand nombre d’habitant.e.s qui se trouvaient déjà, pour certain.e.s, en situation de précarité. De nombreux sarcellois.e.s ont perdu leur emploi et ont besoin d’être accompagné.e.s afin de bénéficier des aides auxquelles elles/ils ont droit.

Si le gouvernement ne semble pas reconnaître la gravité des situations auxquelles de très nombreux français sont confrontés, à Sarcelles, nous avons su, être plus solidaires que jamais. La perte d’un emploi, l’isolement, l’accentuation de problèmes médicaux pré-existants, la perte d’un proche, les séquelles laissées par la COVID-19 sont autant de réalités qui me confortent dans la nécessité de développer le bénévolat. J’estime que j’ai eu la chance de grandir dans ce que je qualifie «la culture du bénévolat». C’est donc, de mon point de vue, un devoir citoyen de transmettre à autrui cette envie d’aider. C’est dans une logique d’entraide et de soutien que nous parviendrons à faire de notre société, une société égalitaire.

Tout n’est pas monnayable. Il nous faut lutter contre la culture de l’argent et sensibiliser les enfants, dès le plus jeune âge, à l’altruisme.

Si les discours séparatistes se multiplient, seule la cohésion, la solidarité et la tolérance permettront de contrer les appels à la haine.

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