PCF Sarcelles
Parti Communiste Français Section de Sarcelles-Saint-Brice
A Sarcelles ça bouge, ça parle !
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Esprit d'entreprendre, Sarkozy en rêvait, Hollande l'a fait,
le MEDEF jubile.
Pendant toutes ces années de libéralisme décomplexé ils ont tenté de mettre au pas l'Education Nationale et de faire de l'employabilité le crédo de la réussite scolaire.Dans la Val d'Oise comme ailleurs la semaine "Ecole-Monde de l'entreprise" était le pretexte pour faire intervenir toutes ces structures inféodées au MEDEF qui allaient montrer aux ensqeignants, aux parents et aux élèves la bonne façon de penser, la bonne façon d'agir, la bonne façon de se soumettre face aux contraintes imposées par la libre concurrence chère a la libre entreprise. Ils c'étaient les libéraux. Mais ça résistait bougrement dedans le manche et si le monde éducatif avait positivement intégré l'esprit d'initiative, il n'était pas question de mordre le trait. Pour mémoire, signalons que ce débat n’est pas récent et Claude Lelièvre (sociologue de l'éducation)nous rappelle justement que dès 1879, Jules Ferry avait pourtant clairement dit ce qu’il en était quant au rôle de l’école publique : « C’est une garantie des forces de la société française, une des garanties les plus précieuses de son avenir, que d’avoir conservé, à tous les degrés, sous le régime de la liberté la plus étendue, un enseignement de l’Etat fortement organisé [...]. Dans une société démocratique, surtout, il est de la plus haute importance de ne pas livrer les études aux entreprises de l’industrialisme, aux caprices des intérêts à courte vue, aux courant impétueux et contradictoires d’un monde affairé, positif, tout aux soucis de l’heure présente » . ​
Dans la période de crise actuelle, l’incitation tous azimuts à la création d’entreprises (micro ou autoÂentreprises) a déjà montré toutes ses limites. Pour une qui réussit, l’immense majorité ne passe pas le cap des 3 ans. Ces créations sont souvent précaires et le fruit d’une illusion individualiste, plongeant un peu plus leurs protagonistes dans la crise, les isolant des masses de salariés, des droits collectifs et leur laissant croire qu’ils sont la seule cause de leur propre échec.
Mais enfin c'est notre Président, dont on ignorait que la constitution lui avait accordé le pouvoir de décider des programmes scolaires, qui l'a décidé. Pouvoir divin d'une 5ème république dont il est grand temps de changer.